Avec cette recette, il faut oser mettre les mains dans le plat et tripatouiller dans du gluant-collant... ce que Nathanaël a hésité à faire au démarrage, et puis finalement, il y est allé joyeusement ! Et quel bonheur de se lécher les doigts une fois l'opération finie ! Mais reprenons depuis le début...

Rochers à la noix de coco

 Ingrédients (pour environ 20 rochers) :

- 200g de noix de coco râpée

- 160 g de sucre en poudre

- 20 g de farine

- 2 oeufs entiers

Préparation :

Faire chauffer le four à 200 degrés.

Dans un récipient, mélanger tous les ingrédients.

Avec le bout des doigts, former des petites montagnes en les compactant (environ 2 cm à la base).

Placer les rochers obtenus sur une plaque (farinée, beurrée, sulfurisée ou siliconée).

Enfourner pendant à peine 10 minutes. Laisser refroidir... et partager le butin !

Une île, une plage de sable noir, roches rouges et cocotiers... C'est après une longue marche sous un soleil au zénith - et quelques détours - que nous avons fini par déboucher sur l'étal de Nigel, vendeur de fruits adorable qui a proposé de nous escorter vers une superbe crique déserte. Nathanaël parti en exploration sur la plage revient avec un sourire en banane et une noix de coco plus grosse que sa tête entre les bras. Le voilà bien décidé à l'emporter avec lui et à la manger ! D'accord, mais pas question de l'aider à la porter, il la veut, il la porte. Motivé par sa gourmandise, notre petit bonhomme avance sur un chemin cahotique, son trésor contre lui, demandant parfois à son petit frère de porter... quelques mètres... le fruit tant désiré. Mission menée à terme ! Nous débouchons sur le paradis des fruits de Nigel. Nathanaël, idée fixe toujours en tête, demande au jeune homme s'il peut lui ouvrir la noix de coco. Ce qu'il fait volontiers à l'aide de sa machette. Une fois le fruit ouvert, nous le faisons tourner tel un calumet pour en siroter le jus puis en consommer la chair.

De retour à la maison, les cocotiers sont certes loin, mais les papilles frémissent encore au seul nom de "coco"...

Voici donc une petite recette pour prolonger le plaisir !  : "Rochers à la noix de coco"

Et si vous n'avez pas un rocher solide contre lequel exploser votre noix de coco, ni de machette sous la main, voici une courte vidéo pour vous en sortir...

http://www.marmiton.org/pratique/techniques-culinaires-video-cuisine_noix-de-coco.aspx

Nous sommes des voyageurs. Nous aimons voir le monde de nos yeux, le sentir, le goûter, le palper. Nous l'avions survolé pendant 9 mois, sac au dos, avant la venue de Nathanaël. Puis avec un , et deux tout-petits, nous avons voyagé différemment, avons testé diverses formules : le temps d'un week-end, dans la famille, en club, en location d'appart, en camping-car, pour revenir crescendo vers le mode qui nous convient, celui de l'exploration libre, du temps qui nous appartient et laisse toute sa place à l'inattendu.

Nos derniers séjours dans les pays voisins, le Monténégro et la Slovénie, nous avaient déjà ravis. De retour cette semaine de la Dominique, nous avons véritablement retrouvé la saveur du voyage-découverte. Nous avons pu laisser venir à nous les choses, avancer au jour le jour sans inquiétude, avec pour seule exigence le droit à la flânerie et l'ouverture à l'autre. Si ce voyage a été différent pour nous, c'est que nous avons bénéficié d'un nouvel atout en main : deux petits êtres confiants, d'une adapatabilité remarquable, d'une spontanéité sans égal, disséminant autour d'eux joie et plaisir. Un sourire contagieux aux lèvres, de par leur naturelle curiosité, sans se poser la question de la langue parlée, l'un comme l'autre ont tantôt interloqué, tantôt amusé, aussi bien qu'attendri chaque personne rencontrée. Et l'accueil qui nous a ainsi été fait, aussi bien en Dominique qu'en Guadeloupe, où nous avons transité 3 nuits, n'a aucune comparaison avec tout ce que nous avions pu recevoir jusque-là.

Nathanaël rêvait de voir les baleines. Nous lui avons offert la possibilité en choisissant cette destination. Nous rêvions de vrai voyage, nos enfants nous ont offerts des contacts naturels et authentiques en terre étrangère. Chacun de nous est content d'être de retour, avec le sentiment d'avoir pu explorer tout ce que nous souhaitions et la satisfaction de savoir que nous pouvons désormais voyager en famille tel que nous l'envisageons.

De beaux projets en perspective...

* Après deux semaines de pur bonheur à quatre, on ne refuserait quand même pas un petit week-end en amoureux...

"Maman, comment se forment le jour et la nuit ? On dirait que le soleil se gonfle le matin et se dégonfle le soir..."

Et bien puisqu'on parle de gonfler et dégonfler, nous allons prendre un ballon en guise de Soleil. Le Soleil, que fait-il ? Il éclaire et il chauffe notre planète. Donc prends ta lampe de poche et éclaire la planète. Où habites-tu sur la Terre ? ... voyons, voyons... tu es là ! Tiens, on va fixer un Playmobil pour imaginer mieux. On ferme les rideaux et voyons ce qui se passe !

Nathanaël constate qu'une seule partie de la Terre est éclairée, qu'il fait jour dans la partie éclairée et nuit dans celle qui est sombre. Bien vu.

Ensuite, comme nous savons que la Terre tourne pendant la journée, la voilà qui entame sa rotation. Le petit bonhomme se dirige donc vers la partie sombre et Nathanaël doit aller au lit. Complètement immergé dans la zone sombre, Nathanaël ronfle à plein nez, avant de voir apparaître la lumière et de se réveiller tout doucement. Le revoici dans la zone éclairée, prêt à attaquer une nouvelle journée. A la seconde rotation, nous imaginons les activités de la journée, les repas, avant de retomber dans le sommeil. Aux tours suivants, nous observons que pendant que Nathanaël dort, les gens sont bien éveillés sur les îles du Pacifique et que quand Nathanaël se réveille se sont les gens en Amérique qui dorment (etc).

Pendant cette explication, nous n'avons pas mentionné que la Terre en plus de tourner sur elle-même tourne autour du Soleil (voir article "Reperes temporels (2)"), ni même que le Soleil n'est pas vraiment statique dans l'univers. Décomposition des étapes.

Ce qui est sûr, c'est qu'il ne se gonfle et dégonfle pas chaque jour le Soleil et que Nathanaël a évalué mon explication comme étant . Il a souhaité réaliser à nouveau la mise en scène le soir-même pour bien expliquer le jour et la nuit à Clémentine, qui semble avoir bien compris...

Une nouvelle sortie au bábszínház de Budapest, juste avec mon grand (pendant que mon petit faisait une sortie privilégiée avec son papa... au supermarché... mais quand on connaît l'affection particulière qu'a Joshua pour la nourriture, c'est une vraie sortie plaisir de pouvoir sélectionner ce qu'il aimerait dans les rayons et serrer fort contre lui du fromage à trous ou une belle tranche de jambon ).

J'ai donc fureté sur internet pour connaître  les représentations du moment et ai trouvé "Csizmás Kándúr". Nathanaël ne connaissait pas l'histoire du chat botté, je la lui ai contée et avec les marionnettes à l'appui, le spectacle, bien qu'en hongrois, a été compris et apprécié.

Encore un spectacle de grande qualité, avec des compositions musicales inédites, un marionnettiste-chat excellent générant fous-rires de l'assemblée par ses frétillements de queue et autres espiègleries, une mise en scène et des changements de décors ingénieux, des jeux d'ombres et de lumières colorées qui viennent relancer l'attention du jeune public, enfin, une histoire bien déroulée de bout en bout dans la légèreté.