• Tout comme son grand frère avant lui, Joshua a rejoint le côté obscur lumineux des maths. Et ce, grâce à Yvan Monka, qui explique chaque notion, tranquillement, pas à pas. Je vous avais déjà parlé de sa chaîne vidéo et de son site, dans lesquels tous les cours et exercices, niveaux collège et lycée, sont partagés librement.

    Cette année, nous avons eu la bonne surprise de découvrir son partenariat avec Nathan pour profiter d'un fichier associé couvrant le programme de 3ème. Vous trouverez la vidéo de promo ici. 

    Joshua est donc parfaitement autonome pour étudier les mathématiques : il scanne les QR code des vidéos-leçons, s'entraîne sur les exercices types puis réalise les exercices d'entraînement, avant de passer à des exercices de synthèse de préparation au DNB.

    Pour ma part, je m'assure qu'à chaque étape il ait compris et je n'ai qu'à scanner le QR code des corrigés pour vérifier ses réponses et lui demander parfois de détailler ses calculs, formuler des phrases réponses bien complètes. Et quand cela s'y prête, nous relions les notions mathématiques à notre quotidien ou aux thèmes étudiés dans d'autres disciplines. 

                         Deux, c'est mieux !  Deux, c'est mieux !

    Deux, c'est mieux !

     

     


  • Comme je vous le narrais ici, Joshua prend des cours hebdomadaires de guitare électrique depuis septembre 2022 et son agilité ne fait que progresser ! Voici un nouveau medley des derniers morceaux travaillés, je vous laisse apprécier :)

    Il pratique quotidiennement, joue face à un public conquis dans d'autres registres mensuellement, et quand il voit son ami Titouan, il n'est pas rare qu'ils jamment ensemble. Voici un très chouette moment d'improvisation capté l'été dernier : 

     

    Ca gratte fort !

     


  • Depuis que nous avions changé de quartier, nous n'avions plus accès au compostage. Et ne possédant pas de jardin, nous ne pouvions pas mettre ce système en place chez nous. Alors j'ai contacté la mairie de quartier, puis la mairie de Lille, puis la MEL, et l'association les Ajoncs, avec qui nous compostions au jardin partagé de notre ancien quartier. Les échanges ont duré presque 3 ans avant d'aboutir enfin à la mise en place d'un composteur collectif ! Car il a fallu aussi réunir une dizaine de voisins intéressés pour pouvoir lancer le projet, trouver le site d'emplacement des bacs, obtenir l'accord du bailleur, suivre une formation de référente et me trouver un co-référent de site... Ma persévérance a payé et ainsi, en mai 2023, nous avons inauguré notre site et pouvons à nouveau depuis composter nos déchets organiques, youpi !!!

                              

    C'était important pour moi que les enfants ne perdent pas ce geste essentiel (et si simple !). Envoyer à l'incinérateur des déchets qui peuvent être valorisés, ne pas polluer mais au contraire enrichir la terre, c'est une question de bon sens ! 

    Les garçons ont donc repris le pli de déposer dans le seau fourni par la MEL les épluchures et trognons ; à couper en petits morceaux, à écraser ou broyer ; à retirer les autocollants, les élastiques éventuels. Puis à vider le seau dans le bac dédié et à recouvrir nos déchets de broyat pour équilibrer azote et carbone afin de nourrir les bonnes bactéries qui vont opérer l'alchimie. En tant que référente de site, je dois assurer le suivi du niveau de remplissage, de la température, aérer, organiser le transfert de bacs, la distribution de compost mûr. Je sollicite parfois les autres membres de la famille aussi pour ça. 

    Brassage du compost avec le "tire-bouchon géant"

    Après 8 mois de mise en place, nous sommes à présent 125 personnes à composter nos déchets sur le site et avons sauvé plus de 2 tonnes de déchets de l'incinérateur ! En plus d'être un geste écologique conséquent, cela nous permet de faire la connaissance de nombreux voisins et de tisser de nouveaux liens intergénérationnels. 

                              

     


  • "Quand tu chantes, quand tu chantes, quand tu chantes, ça va ! " 

    Ce n'est pas que nous soyons fans de Nana Mouskouri, mais il faut bien admettre que le chant et la musique procurent un bien-être indéniable. Aussi quand j'ai lu une annonce de recherche de bénévoles dans notre quartier sur le site jeveuxaider.gouv.fr, pour aller chanter mensuellement avec des personnes âgées placées en EHPAD, ça a immédiatement fait du sens pour moi et j'ai contacté l'association Se Canto pour intégrer l'équipe. Sauf qu'il n'y avait pas encore d'équipe existante pour cet EHPAD, que tout était à créer. Alors j'ai été désignée responsable d'équipe et Amélie, la coordonnatrice de l'association, a renvoyé vers moi petit à petit les autres personnes décidées à s'engager. J'ai aussi de mon côté recruté des amies. Et puis notre Jojo. Joshua n'aime pas spécialement chanter, mais en tant que guitariste, il a bien voulu nous accompagner. Deux autres familles en IEF se sont jointes à nous, la psychologue de l'EHPAD, avec sa flûte traversière, un monsieur retraité accompagné de son orgue de barbarie (succès garanti !), une maman solo et sa petite fille pétillante de 3 ans et demi, une jeune femme et son ukulélé,... Ainsi notre petite équipe a atteint progressivement le nombre de quinze personnes et voilà bientôt un an qu'un dimanche par mois nous animons l'après-midi des résidents. Parfois ils sont une dizaine à être suffisamment en forme pour nous rejoindre dans le réfectoire, parfois il faut pousser les murs quand ils sont plus de 30, avec un parent en visite, qui profite aussi et participe.  

    Nous préparons les animations deux semaines en avance, nous choisissons les chansons dans le répertoire de nos aînés pour raviver leurs souvenirs et ils nous le disent souvent : avec nous ils rajeunissent ! De notre côté c'est une culture musicale française qui se construit. Joshua découvre ainsi Piaf, Brassens, Trénet, Moustaki, Dalida, Bourvil... Parmi la sélection, je lui laisse choisir le ou les morceaux qu'il souhaite accompagner car ce doit être un plaisir pour lui aussi. Son répertoire plutôt rock s'est donc élargi à Christophe avec son Aline, à la Douce France de Charles Trénet, ou à des chansons plus contemporaines comme Les murs de poussière de Cabrel et Je vole, reprise de Sardou par Louane. 

    La vie se chante !

    Session de préparation d'animation

    Quand il ne joue pas, il distribue les paroles aux résidents ou les photographie, puis après l'animation fait un brin de causette avec eux. Les personnes âgées nous disent apprécier avoir la visite de la "jeunesse" et partagent des souvenirs avec eux. Et s'il en manque un, ils le remarquent et demandent des nouvelles. Et réciproquement, quand une résidente vient de fêter ses 100 ans et que l'on ne la voit pas le mois suivant, on s'inquiète un peu). De mois en mois, les visages et les prénoms deviennent familiers, on se sent plus à l'aise, on sourit, on rit, on danse. Les liens se tissent, la joie se diffuse. Et les thérapeute nous disent que des jours après les résidents en sentent encore les bienfaits. Moi aussi :) 

    Je suis heureuse de partager ces moments précieux avec Joshua. 

    La vie se chante !

    Joshua apprécie cet engagement car il aime apporter de la joie aux gens. C'est aussi une occasion pour lui de pratiquer la guitare devant un public et le bonus, c'est le petit goûter après l'animation ;)

     


  • Ce jeudi, il y en avait quelques-unes au Palais des Beaux-Arts de Lille pour la visite guidée de l'exposition temporaire sur ce thème. En effet, le musée a décidé de donner un coup de projecteur sur les œuvres des femmes, peu nombreuses, que compte sa collection permanente : 135 sur 60 000, sur une période allant du XVIIème siècle à nos jours. 

    Dans une première partie, notre guide évoque le statut des femmes, qui jusqu'à la fin du XIXème siècle étaient exclues des écoles académiques d'art. Les seules façons pour elles d'apprendre et de devenir artistes étaient la parentèle, c'est-à-dire la possibilité de pouvoir travailler auprès d'un artiste masculin du cercle familial, ou bien les "ateliers pour dames", réservés au femmes. Un tableau de Marie-Amélie Cogniet, formée sous l'égide de son frère, représente un atelier. On y voit notamment une petite sculpture retournée, les femmes n'ayant pas le droit d'observer ni représenter l'anatomie des hommes. 

    Où sont les femmes ?

    Où sont les femmes ?

    Jacqueline Comerre-Paton est parmi les chanceuses à pouvoir exercer son métier d'artiste aux côtés de son mari, bien que restant dans l'ombre. Nous découvrons ici son tableau Hollandaise, 1888. 

    Où sont les femmes ? 

    Après de nombreuses actions militantes, les femmes obtiennent en 1893 l'ouverture des écoles d'art aux femmes. Notre guide nous retrace alors le parcours de Sonia Delaunay, pionnière de l'abstraction. Face à son tableau Rythme-couleur 1076, nous observons les couleurs, les formes, le mouvement ; nous nous prêtons aussi à un petit jeu d'optique. Notre guide nous montre également sur sa tablette les créations textiles et les danseurs de tango qui inspirent le mouvement de ses peintures. 

    Où sont les femmes ? 

    Dans une seconde section de l'exposition, nous découvrons la hiérarchie des sujets, les thèmes dont les hommes ne veulent pas et qui, comme des miettes, sont laissés aux femmes. Ainsi les natures mortes sont-elles le sujet majeure dans lequel les femmes artistes peuvent exceller. Certaines mènent des carrières spécialisées, telle Rachel Ruysch ; d'autres reçoivent des commandes de l'Etat, comme Rosa Bonheur, pour promouvoir le labeur de la terre, de l'élevage. D'autres enfin se saisissent de disciplines dites masculines comme la sculpture ou encore s'échappent des codes conventionnels. 

    Où sont les femmes ? 

    Dans une troisième section, nous découvrons la mise en place de réseaux pour sortir son épingle du jeu. Ainsi, Mathilde Bonaparte, nièce de Napoléon III, tient un Salon notoire. Elle est à la fois artiste, mécène et diffuseuse de l'art porté par les femmes. De nombreux Salons et galeries fleurissent également au XXème siècle. 

                          Où sont les femmes ?                         Où sont les femmes ? 

         Buste de Mathilde Bonaparte, La Princesse Mathilde, de J.-B. Carpeaux, 1862         Une Juive d'Alger, de M. Bonaparte, 1866

     

    Après cette visite, nous nous sommes rendus dans le sous-sol du Palais, où se cache un bel atelier. L'animatrice nous a proposé de représenter une nature morte d'après modèle et d'utiliser différents médiums pour colorer et rehausser la lumière (aquarelle, fusain et gomme mie de pain). 

                             Où sont les femmes ?  Où sont les femmes ?

     

    Notre enquête pour retrouver les femmes dans les arts, les sciences, l'Histoire n'en restera pas là ! 

      






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