Une crêpe party chez Charlotte ? Nous ne viendrons pas les mains vides ! Une alternative aux grandes marques, du bon, du 100 % bio si on veut (moi, j'veux !), du miam, du slurp ! Voici la recette du "Csoki'nyami".

Pâte à tartiner chocolat-noisettes

Ingrédients (pour 3 petits contenants de miel ou 2 de confiture) :

- 100 g de noisettes entières

- 200 g de chocolat noir

- 100 g de chocolat au lait

- 200 g de crème fraîche épaisse

- un peu de lait

- 100 g de sucre (plus ou moins, au goût)

- 2 sachets de sucre vanillé

Préparation :

Placer les noisettes sur une plaque et les enfourner à four chaud environ 10 minutes pour les torréfier. Attention à ne pas les faire brûler !!

Pendant ce temps, faire fondre doucement le chocolat dans une casserole, mélanger et ajouter le sucre, le sucre vanillé, la crème fraîche. Ajouter le lait et mélanger jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène, mais pas trop liquide.

Quand les noisettes sont prêtes (c'est-à-dire quand ça sent bon dans la maison !), verser la préparation et les noisettes dans le robot mixeur. Mettre en pot.

Contrairement aux produits du commerce, vous sentirez les petits morceaux de noisette sous votre langue et une saveur exhaustée par la torréfaction.

Cette pâte se conserve un mois au réfrigérateur... mais je doute qu'elle y hiberne si longtemps !

Depuis le temps que je veux vous parler de mon auteur préféré... Alors voilà. J'ai découvert les oeuvres de Claude Ponti en farfouillant un jour du côté de la littérature jeunesse sur Amazon, en regardant les avis des internautes.

Des illustrations précises, une nature foisonnante, avec une multitude de détails farfelus que l'on découvre d'une fois sur l'autre, des monstres dont on ne peut juger de prime abord s'ils sont gentils ou terribles, des héros d'une espèce souvent inconnue, des obstacles inimaginables qui ne découragent généralement pas les vaillants protagonistes dans leur voyage initiatique, de l'absurde, du rêve... et surtout de la poésie. Car au-delà des images loufoques et des situations biscornues, Claude Ponti, c'est une plume légère et intense à la fois. C'est "du Boris Vian pour les enfants !", comme l'a dit spontanément mon amie Marion en découvrant les miroirs qui réfléchissent à voix basse de L'arbre sans fin. Mon album jeunesse préféré à date.

Une sucrerie pour les enfants gourmands de folâtreries langagières (voir article "Fous-rires au pays des Touim's").

Claude Ponti est publié chez l'école des loisirs. Lien : http://www.claudeponti.com/#ensavoirplus

Un auteur unique vivement recommandé !

Dans la même lignée que le célèbre "Attrimaths", j'ai trouvé un jeu hongrois (éditions Puli), un puzzle créatif de 54 pièces (qui existe aussi en plus ou moins de pièces). Des pièces magnétiques colorées, de formes géométriques. Et des planches transparentes de modèles  à placer dans le couvercle métallique de la boîte du jeu puis à paver. Le système magnétique est pratique selon moi car les pièces ne se déplacent ainsi pas quand l'enfant vient en placer d'autres, ni même quand l'environnement bouge (en camping-car par exemple !).

Nathanël est allé hier prendre ce jeu qu'il n'avait pas utilisé depuis un moment car il trouvait cela trop long à faire et se décourageait si nous ne l'accompagnions pas dans la reproduction du modèle. Parfois il créait tout seul, sans modèle. Mais hier il s'est installé dans un coin (loin de son frère ), a choisi son modèle, et a tout pavé seul. Quand il m'a montré le résultat, je n'ai eu qu'à lui expliquer que certains triangles devaient être placés "tête bêche "pour pouvoir former un rectangle parfait... mais que sinon, c'était super !

Premier jeu de plateau. C'est avec ce jeu que Nathanaël a appris à associer les points des faces du dé à un chiffre et à avancer du nombre de case indiqué. Et ça ne s'est pas fait en une partie !

L'histoire : des petites souris (bleues, rouges, vertes et jaunes) habitent dans une confortable maison sous terre. Mais elles ont faim et doivent partir en expédition pour aller chercher leur nourriture préférée : du fromage. Il se trouve qu'à l'autre bout du plateau existe un paradis pour les souris, le pays de Cocagne, où est bâti un superbe château et où surout des meules entières de fromage attendent les souris les plus gourmandes... et les plus téméraires ! Car en chemin, un gros matou est aussi en quête de nourriture, et on sait bien qu'il ne serait pas contre l'idée de croquer une petite souris si elle venait à passer sous son nez. Heureusement, quelques terriers d'amis souricettes jalonnent le chemin. Nos petits rongeurs peuvent s'y réfugier si le chat est en vue. Par contre, plus question de reprendre la route de Cocagne après cela, il faudra se contenter des quartiers de fromage disposés dans les terriers (les portions étant de plus en plus grosses plus on se rapproche du but final). Quand la partie est terminées, c'est-à-dire quand il n'y a plus de souris en jeu, il faut compter le nombre de quartiers de fromage obtenu par chaque joueur pour savoir qui a gagné. Ce que nous ne faisons pas, chaque souris ayant sauvé sa peau et trouvé de quoi se nourrir étant suffisant comme victoire pour nous.  Pour autant, compter les quartiers, juste pour le plaisir de voir comme les souris ont été gourmandes est intéressant.

Pour avancer, un dé pointé avec deux faces de chat. Au premier tour, le chat n'avance que d'une case à chaque fois que son image apparaît sur le dé, au second tour de plateau, il avance de deux. Si Nathanaël a aussitôt aimé les petites souris, il ne voulait pas que le chat joue, cela le stressait trop. Alors le temps d'apprendre à jouer avec un dé, de se déplacer du nombre de case exacte, nous avons fait sans le chat. Et puis, un peu plus tard, je lui ai expliqué que les souris avaient faim mais que le chat aussi devait bien se nourrir (état de fait qu'il a retrouvé dans nombre de ses documentaires animaliers et qu'il a fini par comprendre et accepter.

Joshua, qui au début s'amusait à prendre les souris du plateau, peut maintenant participer, en suivant nos indications de jeu. Sinon, il prend quelques souris laissées sur la touche et invente ses petites histoires.

Le jeu du verger, produit par Haba, existe en différentes versions : classique, en format de voyage ou pour les petits. C'est cette dernière version que nous nous étions procurées quand Nathanaël avait 2 ans et que Joshua découvre à présent, au côté de son grand frère, qui prend toujours plaisir à y jouer.

"Mon premier verger", c'est 4 arbres, recouverts chacun de 4 fruits en volume, en bois : de belles pommes rouges, d'autres vertes, de poires jaunes et de prunes bleues. Pour ramasser ces fruits bien mûrs, un grand panier. Mais nous ne sommes pas les seuls à convoiter les fruits : un corbeau est déjà en chemin. Pour l'action, il faut lancer un dé qui comporte soit la couleur du fruit à cueillir, soit un panier qui permet de choisir le fruit que l'on veut, soit le corbeau, qui avance alors d'une case sur le chemin.

Un jeu de coopération simple... si l'on connaît les couleurs ! Il y a encore quelques semaines, Joshua ne pouvait pas y jouer, les règles plus l'assimilation des couleurs, c'était trop d'un coup. Il a toutefois pu observer son frère, nous écouter expliquer, raconter nos actions. Et cette semaine, les couleurs étant intégrées (par quel miracle ? celui du quotidien, des serviettes colorées du déjeuner aux livres lus, en passant par les chaussettes du jour), il a pu participer activement. L'enfant peut aussi s'amuser à dénombrer les fruits cueillis, à catégoriser. Un peu de maths au passage, l'air de rien... Une petite partie avant d'aller se coucher ?