C'est un jeu que nous avions reçu en cadeau de tonton Matthieu pour la naissance de Joshua je crois. Et c'est la semaine dernière que nous l'avons sorti du tiroir. Depuis, les cartes multicolores envahissent chaque jour notre table !

Pour faciliter (et contrôler), nous jouons à jeu ouvert, cartes faces en l'air étalées sur la table. Apprentissage des règles et discrimination visuelle, il faut un certain entraînement pour jouer sans se tromper. Ce que les enfants préfèrent : placer des cartes "piège", et c'est encore plus jubilatoire si c'est maman ou papa qui en récolte les fruits (et vlan ! 4 cartes à piocher !). Parfois dans l'engouement, les petits malicieux tentent de placer des cartes ne respectant pas la couleur ni le numéro demandé, tellement ils ont hâte de nous piéger, alors il faut être vigilent pour ne pas tomber !

Un attrait, qui est aussi un atout, de ce jeu, c'est qu'il s'agit de l'édition de Cars. Alors là, forcément, c'est encore plus stimulant ! Et comme à chaque chiffre est associé un personnage, cela permet une reconnaissance plus facile pour les plus jeunes.

Un jeu facilement transportable et idéal dans la salle d'attente d'une ambassade bondée de monde un lundi matin...

C'est dans la boutique souvenir du Museum national d'histoire naturelle  à Paris que nous avons déniché ces kits parfaits pour nos paléontologues en herbe.

Une espèce à chercher dans un bloc à l'aide d'outils adaptés : creuser, gratter, frotter, épousseter... c'est après trois jours de labeur et de patience que les squelettes d'un stégosaurus et d'un vélociraptor ont pu être reconstitués (il faut dire aussi que si j'avais lu la notice d'instructions, j'aurais pu mouiller le bloc plus tôt pour faciliter la tâche de Joshua...).

Satisfaction finale du paléontologue :

 Attention, jeu trèèès salissant ! Les paléontologues ne vont pas sur leur chantier en smoking mais doivent enfiler un tablier et couvrir le sol d'une nappe.

Duopuzzle, Smart Games

J'avais trouvé ce puzzle pour Nathanaël quand il avait 3 ans. Aujourd'hui, Joshua est tombé dessus et est accro !

25 cartes modèles : au recto, l'image finale, au verso, les deux étapes pour y parvenir. Devant soi un cadre-plateau en bois sur lequel placer de grosses pièces, en bois aussi, toutes colorées. Ce puzzle au graphisme joyeux tient son originalité dans sa composition sur deux niveaux : en effet, pour parvenir à reproduire l'image finale du modèle, il faut superposer deux couches de pièces. L'enfant de 3 ans regardera donc au verso les étapes, l'enfant avancé pourra tenter sa chance sans aide.

Hésitant pour les deux premiers modèles, Joshua a persévéré et a été plus à l'aise et habile dès le troisième. Tellement enthousiaste, il a fallu deux journées pour qu'il passe à un autre jeu ! Et l'intérêt de son frère pour ce puzzle, délaissé depuis un moment sur une étagère s'est réveillé... Il a ainsi pu également aiguiller Joshua, lui indiquer ses erreurs quand il en remarquait.

Nathanaël ne manque pas d'idées quand il s'agit de me faire fabriquer des choses... Il est arrivé avec celle-ci il y a quelques semaines : "Maman, tu peux me fabriquer un baby-foot ?"

Ben voyons, trop facile ! Sur le coup, j'ai botté en touche, lui disant que c'était trop compliqué. Et puis... quelques minutes après, l'hémisphère droit de mon cerveau était en marche !

J'ai donc pris une boîte à chaussures, des baguettes en bois que j'ai fendues en deux. J'ai décidé que les joueurs seraient les Playmobils fixés avec de la pâte. J'ai ensuite pris quelques mesures pour trouer à bonne hauteur les parois de la boîte et y insérer les tiges. J'ai découpé un rectangle vert, balisé le terrain et collé cela sur le sol. Pour retenir les tiges, j'ai mis au bout de la pâte à fixe. Pour les buts, j'ai découpé et rabattu un morceau de la boîte vers le sol puis ai enveloppé l'espace ainsi ouvert dans du tissu (extensible), fixé avec de la colle.

Premier test... bof. Les Playmobils étaient trop lourds et prenaient trop de place sur le terrain. Je les ai donc troqués contre le format enfant. Au total, deux équipes mixtes, seulement 6 joueurs, dont 2 gardiens de but. Et pour m'assurer de leur bonne tenue, j'ai oté la pâte et les ai ficelés aux baguettes avec du fil de fer. Bien plus efficace ! J'ai dû aussi relever un peu les coins du terrain en introduisant des morceaux de maïs soufflé afin de permettre au ballon de redescendre et ne pas rester bloqué (ce qui arrive de toute façon ailleurs... mais un petit secouage et ça repart !).

Le résultat n'est pas mal du tout et on progresse vite avec la pratique !

Pour son anniversaire, Joshua a reçu d'une amie un nouveau jeu de chez Djeco : Mini Match. Comme nous sommes en plein dans les jeux de cartes, c'est bien vu !

Recommandé à partir de 3 ans, ce jeu de discrimination visuelle, de langage et de rapidité demande tout de même de l'entraînement ! Ce qui est sympa, c'est que c'est tout aussi intéressant cérébralement pour les adultes et les enfants plus âgés.

La règle est simple : chaque joueur reçoit 5 cartes sur lesquelles sont représentés de drôles de personnages. Les cartes restantes forment la pioche. Un paquet de grandes cartes se trouve au centre des joueurs et la partie démarre lorsque l'on retourne (chacun son tour) l'une de ces cartes, sur lesquelles sont repris une dizaine de personnages pêle-mêle. Chaque joueur doit alors observer et dire avant les autres le nom d'un personnage représenté sur cette carte et qu'il possède dans son jeu. Le joueur le plus rapide se sépare de sa carte. Celui qui n'a plus de cartes remporte la partie. Mais si l'un des joueurs se trompe en énonçant le nom d'un personnage qui ne figure pas sur la grande carte, il doit piocher 2 cartes de pénalité.

En plus des dessins rigolos, quelques fantaisies sont ajoutées au jeu : un personnage peut être représenté de face et de dos ou être de dimensions différentes, ce qui rend la discrimination plus difficile.

Plutôt que de tricher et laisser les enfants gagner ou bien les laisser dans leur frustration de ne pas être aussi rapide que les adultes, j'ai adapté la règle de départ et ai proposé de distribuer aux enfants autant de cartes que leur âge. Joshua n'a donc que 3 cartes à observer et chercher (ce qui est déjà bien assez !), Nathanaël en a 5 et moi... 10 ! (oui, les jeux font rajeunir, c'est ça qui est bien ! )