• *Titre d'article émis par Joshua

    S'il a décidé de ne pas poursuivre le roller-hockey cette année, Joshua a rempilé en revanche pour une quatrième année en tennis de table ! Il apprécie toujours autant l'ambiance du club auquel il est affilié, s'y rend de manière autonome deux à trois fois par semaine pour ses entraînements et se rajoute quand il peut quelques journées de stages pendant les vacances scolaires. Ce n'est pas sa passion mais il aime beaucoup cette activité.

    Et cette année, il a décidé de faire aussi de la compétition. L'entraîneuse a donc constitué pour ses jeunes des groupes de niveau et appelle le week-end à tour de rôle les participants pour des tournois, tantôt au club, tantôt en extérieur. Joshua a donc ainsi eu depuis la rentrée la possibilité de jouer sur plusieurs tournois. Le niveau de ses adversaire est éclectique, parfois il gagne, parfois il perd, toujours il apprend. Il ne se met aucune pression, il n'y a aucun enjeu, c'est du loisir, uniquement du plaisir ! 

    J'ai eu l'occasion d'accompagner une petite équipe le week-end dernier et ai pu apprécier la bonne entente du groupe et la gentillesse des plus âgés qui coachent les plus jeunes. Joshua joue d'ordinaire en catégorie cadet mais lorsque des adultes sont absents, les jeunes peuvent les remplacer. C'est donc face à des adultes niveau D4 que les jeunes ont joué, 3 simples et 1 double, le week-end dernier. De part et d'autre chacun s'est accroché, en faisant de son mieux, sans rien lâcher. Joshua a réussi à gagner 1 match sur 3. 

                                             

                    

    Il a aussi lors des tournois l'opportunité d'arbitrer des matchs, ce qui est une bonne expérience. 


  • S'il y en a un qui ne jure que par les deux roues, l'autre préfère les petites roulettes... Depuis l'été dernier, Joshua a en effet rechaussé des rollers après avoir joué à un jeu vidéo sur ce thème qui l'a inspiré.

    Il s'est d'abord fait les pieds sur les trottoirs ou dans l'impasse de notre maison avant d'aller explorer les dalles de béton des skateparks du coin. Toutes protections mises, il a petit à petit pris confiance jusqu'à descendre les rampes et même se lancer dans les bols ! Il a alors demandé à avoir des rollers agressifs, plus adaptés, ce que nous lui avons trouvé d'occasion et emporté en vacances. Il a ainsi roulé dans de nombreux skateparks aux aménagements variés, des belles dalles lisses aux modules pas toujours bien pensés. 

                            Sur des roulettes  Sur des roulettes

    A La Madeleine et à Boulogne-sur-Mer

                            Sur des roulettes  Sur des roulettes

    Dans les Pyrénées et en Bretagne

    De retour à Lille, il a poursuivi au début de l'automne sa pratique autonome au skatepark madeleinois, où il a retrouvé avec joie quelques-uns de ses confrères pongistes. Puis la météo a tourné et je l'ai accompagné à la Halle de Glisse, lieu incontournable pour les pratiquants de BMX, trottinette, skateboard et rollers. Mais pas facile d'appréhender les rampes pour "slider" en étant débutant. Aucun cours n'étant proposé dans cette discipline, Joshua s'est un peu découragé et a décidé de réorienter sa pratique...

    C'est ainsi qu'il s'est tourné vers le roller hockey ! Après un cours d'essai avec les North Patriots, il a signé ! En plus de son entraînement hebdomadaire avec sa classe d'âge d'un niveau bien avancé, il suit une heure à l'Ecole de hockey pour affiner sa pratique de patinage, de manipulation de la cross et du contrôle du palet. Même s'il n'a pas le niveau requis pour participer aux tournois, il fait des progrès et est content de ses entraînements. 

                           Sur des roulettes  Sur des roulettes

    Sur des roulettes

     


  • C'est lors de sa première course sur route en FFC qu'un petit prospectus tombé entre nos mains a retenu l'attention de Nathanaël. Il y était question de stages organisés un peu partout en France, spécifiquement dédiés au cyclisme. De retour à la maison, nous avons regardé de plus près le site des Rouleurs de Mécaniques et l'un des stages nous a plus particulièrement tapé dans l'œil. Après le Mont Ventoux, ce sont les paysages pyrénéens qui nous ont appelés ! J'ai donc organisé nos vacances aoutiennes dans un gîte du petit village d'Aucun, dans les Hautes-Pyrénées, tandis que Nathanaël logerait en camping non loin avec ses 13 camarades de route et les 4 adultes encadrants le temps d'une semaine sportive.  

    Les organisateurs nous avaient fourni une liste du matériel à prévoir pour la semaine et c'est un dimanche en fin de journée que nous avons déposé notre cycliste bien équipé, avec son destrier. Une page FB était mise à jour quotidiennement pour que nous puissions suivre à distance les expéditions du groupe. 

    Le lundi, les premiers coups de pédales ont amené les cyclistes au col des Bordères puis à Couraduque sous un beau soleil. 

                             

    Au camping, entre deux sorties, les jeunes jouent, lisent, entretiennent leurs vélos, profitent de la piscine, cuisinent... L'ambiance est conviviale et Nathanaël trouve sa place. La première nuit sous tente est grondante et l'orage apporte avec lui un mur de pluie pour la sortie du lendemain. Un défi pour arpenter les routes de l'Aubisque et de Soulor, qui restent néanmoins magnifiques. 

                                   

                                   

    Le troisième jour, c'est Luz Ardiden que le peloton vise. Un épais manteau de nuage couvre encore la montagne et l'équipée s'enfonce dans le brouillard, jusqu'à atteindre son but... et redescendre à vive allure à travers les gorges. Nathanaël apprend petit à petit à dépasser sa peur de la descente dans les lacets grâce aux conseils d'Olivier, l'un des éducateurs accompagnant le groupe.

                             

    Encore un défi relevé ! What's next ? 

    Au jour 4, le froid s'ajoutant à la pluie vient saisir avec intensité les cyclistes. Le col des Spandelles se parcourt sous une douche en serrant les dents... La voiture suiveuse veille sur ses protégés pour les ravitailler en vêtements chauds et permettre une pause à ceux dont les corps transis ou les soucis techniques ne permettent plus d'avancer. Nathanaël en fait partie. 

                                      

    Enfin au jour 5 le soleil refait son apparition et permet au groupe de réaliser dans de meilleures conditions l'ascension, pas des moindres, du col du Tourmalet ! 

                             

    Encore une nuit et une matinée pour profiter à fond des copains et des expéditions euphorisantes sur les flancs des Pyrénées. La dernière montée emmènera le groupe jusqu'à Hautacam avant de redescendre pour plier tentes, sacs de couchage, empaqueter ses affaires, chouchouter son vélo et saluer enfin chacun avec qui ces moments de passion ont été partagés. 

    Au total environ 400 km ont été parcourus, avec un cumul de dénivelé positif frôlant les 10 000 m ! Une performance sportive qui, accolée aux paysages spectaculaires et à l'ambiance chaleureuse, marquera la mémoire de Nathanaël, qui rêve déjà à son prochain stage avec Les Rouleurs de Mécaniques

    Merci à toute la famille Meerpoel pour l'organisation et l'encadrement professionnel et bienveillant de ce stage. 

    A bientôt sans doute ! ;)

     


  • Après s'être essayé au tennis en club pendant une année, c'est vers le tennis de table que Joshua s'est dirigé. Voilà deux années donc qu'il participe à des stages et suit un entraînement hebdomadaire, toutefois contrarié par l'épidémie et les mesures sanitaires. Il a heureusement aussi l'occasion de taper la balle chaque été chez sa grand-mère ou bien ici, dans les parcs aménagés.

    Débutant sur le tard (et oui, en sport, on est déjà vieux à 11 ans !), il a bien failli se démotiver face au niveau déjà avancé des autres adhérents du club... et puis finalement, l'ambiance étant conviviale, les entraînements ludiques, il a décidé de poursuivre, constatant malgré tout ses progrès.

    Tennis de table

    N'étant pas inscrit en compétition, il a tout de même pu expérimenter cette fin d'année des tournois internes. Défi supplémentaire pour le premier : les participants devaient jouer avec des "hardbats", à l'ancienne ! Joshua y a pris beaucoup de plaisir (surtout que la matinée sportive était suivie d'un déjeuner-buffet ;)

    Tennis de table

    Il a remis ça le week-end dernier (et cette fois c'était barbecue, motivation décuplée !). Bien que d'un naturel non compétitif, il a été toutefois affecté par son premier match contre un vétéran qui ne lui a laissé aucune chance. Perdre, oui, se prendre une raclée, pas évident... Pour autant le monsieur lui a donné des conseils et notre jeune novice s'est accroché. Il savait qu'il ne gagnerait pas mais a été satisfait dans les matchs suivants de pouvoir marquer de nombreux points. 

                           Service compris  Service compris

    Service compris

    Il souhaite poursuivre sa pratique à la rentrée prochaine, s'est inscrit à un stage cet été pour progresser et verra s'il entre en septembre dans la compétition... sans pression. 

     


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    Article rédigé par Nathanaël.

     

    Ayant un gabarit poids-plume, il semble que je fasse partie de la catégorie de coureurs que sont les grimpeurs. N’ayant jamais pu faire de sorties en montagne, l’envie me démangeait de me tester !

    Pour les vacances d’avril, j’ai donc suggéré à mes parents la destination de la Provence et plus particulièrement du fameux géant de Provence : j’ai nommé le mythique Mont Ventoux !

     

    Et c’est ainsi qu’au terme d’un voyage en voiture de plusieurs heures, nous arrivâmes au gîte de vacances situé idéalement sur les flancs mêmes du géant !

    Ravi, la première chose que je fis en arrivant (le lendemain, étant donné l’heure tardive de notre arrivée)  fut d’assembler mon vélo et partir en reco au col de la Madeleine, à un peu plus de 400 m d’altitude, afin de me tester et évaluer mes capacités en montagne en vue de préparer mes objectifs de séjour, à savoir réussir l'ascension du Ventoux, si possible par les trois faces. En effet, trois routes montent jusqu’au sommet : l’une part de Malaucène et arrive au sommet par le Mont Serein et le chalet Liotard, tandis que les deux autres partent de Bédoin et Sault et se rejoignent au chalet Reynard pour monter au sommet par le Sud.

     

    Mon décrassage se passe bien, très bien même puisque je me sens à l’aise et en confiance. Ce qui me frappe en premier c’est la difficulté d’atteindre mes vitesses de croisière habituelles en montée et la facilité avec laquelle je me laisse glisser et je prends une vitesse considérable en quelques secondes de descente. Je m’habitue petit à petit à cet environnement totalement nouveau pour moi, puisque je roule d’ordinaire sur des routes presque totalement plates, et je rebrousse chemin au bout de quelques kilomètres. 

     

    Le lendemain, je réattaque ce même col de la Madeleine pour faire une petite descente jusqu’à la ville de Malaucène où je me surprends à prendre la route du sommet du Ventoux et à redescendre un peu plus loin. 

     

    Mercredi : le grand jour ! 

    Je décide de tenter l'ascension par Sault car elle est réputée être la plus facile à cause de son dénivelé positif plus faible que les deux autres. Je suis donc déposé dans la vallée peu après Sault et les ennuis commencent vite ! Pas échauffé, j’ai tout de suite mal aux jambes, je n’ai même pas fait deux kilomètres…

    Avec le mal de jambes vient une douleur légère aux genoux qui commence à être sérieusement gênante, ce qui ne me facilite pas la tâche, d’autant que le pourcentage de la pente augmente à vue d'œil, et vite !

    Heureusement pour moi, à mesure que je m’échauffe, mes douleurs (uniquement musculaires finalement) disparaissent et me laissent affronter la montagne comme il se doit !

     

    Persiste et signe !

    Les kilomètres défilent alors sous le signe de l’endurance et de la persévérance et si cette montagne m’a appris quelque chose, c’est bien de ne jamais lâcher car peu importe le temps, l’énergie, la souffrance et la sueur que cela coûtera, en définitive, tout ce qui compte c’est le sommet !

    La dernière portion est lunaire et j’ai alors l’impression d’explorer une autre planète… 

     

    Persiste et signe !

    Persiste et signe ! 

    A 1912 m d'altitude

    Et trois jours plus tard : j’y retourne ! 

    Heureux mais loin d'être satisfait par cette première montée (sans descente qui plus est !), je me lance le défi de ce qui deviendra ma plus belle sortie à ce jour au moment où j’écris ces lignes : le mont Ventoux par Malaucène et retour par Bédoin ! 

    Étant cette fois-ci échauffé, cette ascension sera un succès total et je garde un souvenir chargé d’émotion du moment où je passe le dernier lacet, le dernier poteau, le dernier mètre avant le sommet.

    Je suis cette fois frappé par la distance entre deux des derniers lacets qui doit avoisiner les 450 m !

    L’arrivée est (une fois de plus) lunaire et conviviale : tout le monde encourage tout le monde et la bonne entente règne sur l'esplanade !

    Persiste et signe !

    Je redescends sur Bédoin comme un aigle descend de sa montagne à la (pourtant prudente) vitesse de 60 km/h avec la délicieuse impression d’être un avion de chasse dans les virages…

     

    La troisième tentative, par Bédoin, quelques jours plus tard, n’aboutira malheureusement pas et je serai contraint de redescendre au chalet Reynard quelques kilomètres avant le sommet, la météo devenant plus que menaçante et le risque étant bien réel dans la descente du fait que le sommet est enveloppé de nuages opaques.

    Avant d’arriver au niveau des nuages, je décide à contrecœur de faire demi-tour et ce que je vois en me retournant me donne un petit coup de pression et même un peu froid dans le dos : un nuage orageux de plusieurs kilomètres semblable à un immense rouleau compresseur traînant un rideau de pluie au-dessous de lui fonce dans ma direction ! 

    Je m’efforce alors de redescendre le plus rapidement possible au chalet dans l’espoir de m’y abriter alors que je découvre à mon arrivée que celui-ci est fermé !

    Je me couvre et il n’y a plus qu’à foncer et crier “Geronimo !” en espérant arriver à Bédoin assez rapidement pour éviter ce nuage de pluie.

    Hélas au détour d’un virage je tombe droit dans le rideau de pluie !

    Me voilà donc trempé, grelottant et fonçant à toute allure vers Bédoin.

    Ma situation s’améliore alors un peu car je sors de la pluie…. Mais reste le vent qui me glace.  

    Je rentre alors dare-dare à Bédoin puis au mas de vacances, frigorifié mais heureux. 

    Je reste un peu sur ma faim de ne pas avoir pu aller jusqu’au sommet par Bédoin mais je suis quand même satisfait étant donné que je sais que j’aurais eu les jambes pour aller jusqu’en haut.

     

    Cette expérience, ma première en montagne, restera gravée dans ma mémoire et pour l’heure je n’ai qu’une hâte : progresser, et y retourner pour retenter la route de Bédoin. Et qui sait peut-être un jour relever le défi des cinglés !

     

     





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