• Comme je l'écrivais précédemment, une nouvelle passion a vu le jour chez nous : les dinosaures. Chaque matin, de nouvelles aventures sont inventées par les petites mains agitant leurs figurines, grognements et pièges à l'appui. Nathanaël aimerait même collecter ses histoires de dinosaures pour en faire un vrai livre : textes, ilustrations, couverture... l'intégrale. Et pourquoi pas !

    En attendant, voici le premier volet de cette fiction qui rassemble les découvertes et intérêts récents : chasse à la baleine, types de dinosaures, serpents, volcan, Bouba... Une combinaison intéressante !

     

    Le chasseur et le diplodocus

    Il était une fois un dinosaure herbivore. Ce dinosaure mangeait toutes les feuilles de son pays, toutes, toutes, toutes !

    Il aimait aussi plonger dans un trou de volcan, mais ce n'était pas dangereux car ce volcan était éteint. Il voulait voir comment c'était à l'intérieur. Il regardait, il grattait, il détruisait un petit peu, griffait, et pour ressortir, il passait son cou dehors et s'étirait, accrochait la roche avec ses ongles de pattes et faisait "toboggan" allongé pour descendre du volcan Mirosoni.

    Ce dinosaure était un doux herbivore au long cou, pointes au dos, pointes au cou. Les autres herbivores mouraient de faim parce qu'il mangeait toutes les feuilles. Alors ils profitaient de l'heure de la sieste du doux dinosaure pour aller manger.

    Un jour, vers le sud de la forêt, un chasseur armé de lances, de fusils et de poignards voulut tuer un tyrannosaure car il voulait sauver les herbivores. En fait, comme les tyrannosaures savaient quel jour le chasseur venait, ils couraient très vite et allaient se cacher ailleurs. Du coup le chasseur n'arrivait jamais à les chasser.

    Alors un jour il décida de chasser les énormes reptiles volants et nageants. Mais les reptiles volants s'envolaient ailleurs et l'éclaboussaient ! Du coup, un jour, il alla chasser un géant dinosaure marin. Il guetta sur le volcan Mirosoni et quand il le vit, il descendit du volcan, courut à la mer, prit un bateau. Le bateau partit tout de suite et quand il le vit : "PAF !", il lui planta une flèche dans la gueule, sur le haut de la mâchoire. Il le ramena sur le quai, le découpa, vendit sa peau dans les magasins pour en faire des mateaux, des chaussures, des sacs à main... Il laissait quelques manteaux pour les herbivores. Les dinosaures enfilaient les mateaux par les pattes (il y avait des trous pour passer les pattes, la queue et le cou). Avec les dents, il faisait des couteaux bien tranchants. La graisse, il la gardait pour faire des lampes à huile (mais parfois il commandait aussi des lampes à pétrole). Il gardait la viande pour la vendre dans les restaurants, et la tête, il la gardait pour faire chez lui de la soupe.

    Et l'histoire recommence au début.

     

    Le chasseur et le diplodocus

    * Lien vers un  site pour dessiner les dinosaures simplement en 4 étapes : http://www.jedessine.com/r_621/dessin/apprendre-a-dessiner/dessiner-des-dinosaures

     

     


  • Sur une très bonne idée de notre amie Clémentine, nous sommes allés dans une boutique-atelier de céramique. Chacun peut ici choisir la poterie qu'il souhaite décorer : assiettes, bols, tasses de toute taille et de toute forme, ou objets décoratifs, le choix est assez large. Nathanaël opte pour un poisson et Joshua souhaite offrir une tasse à café à son papa.

    Deuxième étape : il s'agit à présent de choisir ses couleurs et outils de travail. Pinceaux fins, plats, ronds, pinceaux-éponges, palettes, pochoirs... nous sélectionnons un échantillon pendant que les enfants saisissent plusieurs bouteilles de peinture aux tons variés.

    Troisième étape : il faut se lancer ! Les enfants sont moins hésitants que nous. Joshua notamment a l'air de savoir précisément ce qu'il veut faire et attaque méticuleusement au vert l'intérieur de la tasse. Nathanaël choisit avec soin ses couleurs pour les répartir sur les différentes surfaces du poisson. Pour obtenir un bon résultat, il faut passer plusieurs couches. Alors on y retourne !

      

    Céramiquons ! Céramiquons ! 

    Enfin, le travail achevé, nous devons le confier aux employées du magasin qui cuiront nos petites merveilles et nous viendrons les récupérer une semaine plus tard.

      

    Résultat :

     Céramiquons ! Céramiquons ! Céramiquons !  

    Le poisson trône désormais dans la chambre des enfants et a déjà failli par deux fois perdre la vie. Quant à la tasse, elle a ravi son nouveau propriétaire et rendra son contenu sûrement encore plus savoureux.

     

     

     


  • Nouvelle passion : les dinosaures ! Ca devait bien arriver, elle frappe généralement tous les petits garçons vers 4-5 ans... et elle duuuure !!

    J'ai donc depuis quelques semaines tantôt de mignons petits oursons (voir Bouba), tantôt de terribles dinosaures affamés à la maison. Si les herbivores ont le mérite de faire manger de la salade à Nathanaël aux repas, les carnivores n'ont de cesse de réclamer de la viande fraîche à toute heure du jour.

    Aussi, hier ai-je ouvert la chasse. Comme nous n'explorons pas encore la dégradation des aliments (bien que la vidéo de Marion sur le thème ait fasciné un temps certain Nathanaël), j'ai vérouillé la porte du frigo et ai offert en patûre à mes deux reptiles sanginaires d'innocentes créatures en provenance de Chine. Mais le géant n'allait pas avoir la chasse si facile, son repas, il fallait le mériter. J'ai donc caché les six victimes dans l'appartement. J'ai ensuite tracé un plan approximatif de l'appartement et y ai pointé l'emplacement de l'animal convoité.

    Repérage sur un plan Repérage sur un plan

    Nathanaël a dans un premier temps repéré chaque pièce avec moi. Puis, poussé par la faim, il s'est lancé à toute allure. Et étonnamment, pour une première, mon dino s'est débrouillé comme un chef. Pas de problème de repérage de pièce. En revanche, pour éviter qu'il ne cherche dans chaque recoin, je lui ai fait remarquer l'emplacement des portes sur le plan. Ainsi, lors du second tour de chasse a-t-il pu être encore plus efficace !

    Généreux, il a bien voulu partager avec le bébé dino, parti dans des directions différentes et peu fructueuses...

    Repérage sur un plan Repérage sur un plan

      

    N.B. : la chasse fonctionne aussi en mode "gentils oursons" et on peut alors remplacer les proies par des fruits.

     

     


  • Ce qui est bien pratique en Hongrie, c'est que l'on peut trouver de la levure de boulanger dans la moindre superette, et en matière de pâte à pizza, ça fait la différence ! Voici une recette de base pour les petites mains, à garnir selon les goûts de chacun.

      

    Pizza

    Pizza !

    Ingrédients : (pour 4 personnes, dont deux petites ;))

    - 250 g de farine

    - 125 ml d'eau

    - 10 g de levure de boulanger

    - deux bonnes pincées de sel

    - 2 cuillères à soupe d'huile

      

    Préparation :

    Dans le robot mixeur, mettre la farine, la levure diluée dans un peu d'eau, le sel et l'huile. Faire tourner quelques seconde et verser l'eau par le goulot tout en laissant tourner.

    Former une boule, placer sous un torchon et laisser gonfler pendant 1 heure.

    Quand la pâte a bien levé,  mettre le four à préchauffer à 200 degrés,  et étaler la pâte sur une surface non-adhésive, de préférence à la main (au rouleau, cela risque d'oter le côté aéré et de faire ressortir votre pâte après cuisson comme du carton !).

    Garnir la pâte avec les ingrédients du moment ; pour nous ce soir-là, ce sera sauce tomate, fromage râpé, champignons, anchois et oeuf.

    Pizza ! Pizza !

    Pizza ! Pizza !

    On peut ajouter une goutte d'huile et quelques herbes aromatiques pour finaliser. Enfourner pendant environ 10 minutes.

    Bon appétit !

     

     


  • Ayant eu "la chance" de dormir entourés de chauves-souris pendant nos dernières vacances, voici une histoire inventée par Nathanaël dont le héros est ce petit animal nocturne.

      

    Une Une chauve-souris

      

    Il était une fois une chauve-souris qui habitait dans un grenier d'appartement. Dans ce grenier, elle avait des boîtes de conserve avec des tas de moustiques à l'intérieur et cinq fois par jour, elle ouvrait une boîte de conserve et dévorait les moustiques !

    La nuit, elle allait parfois faire les courses dans la nature. Elle allait au "Lampadaire" et prenait des moustiques, des puces, des moucherons, des mouches, des guêpes... qu'elle enveloppait avec ses griffes et ses ailes. Elle ramenait ses courses au grenier, elle entrait pas une fenêtre, trouvait l'escalier, montait au huitième étage et allait faire sa sieste.

    Cette chauve-souris habitait en Amérique du Nord près d'une plage. Donc après sa sieste, elle allait jouer à la plage : elle grattait le sable, creusait des trous, envoyait du sable dans l'eau, nageait, flottait... Et quand elle avait fini de jouer, elle rentrait au grenier.

    En arrivant chez elle, elle chantait tout le temps : "La lala lala ! Je dors la nuit, je dors l'été !". Un jour qu'elle partait de la plage, son sonar ne fonctionnait plus. Elle se cogna contre le toit du grenier. Elle fila chez le docteur, qui lui mit un pansement sur le trou de son aile.

    La famille qui habitait là ne voulait pas de chauve-souris dans son grenier. Hélas, comme la porte ne se fermait pas bien, la chauve-souris arrivait toujours à l'ouvrir avec ses pattes arrière. La famille avait donc mis des griffes sur le toit, ce qui avait blessé la chauve-souris. "Mais qu'est-ce que c'est que ce bautruche de griffes en bois ??!!". Chaque jour, elle donnait des coups d'aile et les détruisait.

    Un jour que le papa montait au grenier, il vit : "flaflaflaflaflaflaflafla !", la chauve-souris avait invité ses copines ! Le papa, trop surpris, tomba dans l'escalier puis en parla au reste de la famille et il décidèrent de ne plus jamais monter au grenier.

    Ainsi, les chauves-souris vécurent tranquilles au grenier. L'histoire se finit là.

    (générique de Thomas Fersen inclus : http://www.youtube.com/watch?v=cY0ZtXOzD1k)