Le temps des vacances

Nous sommes des voyageurs. Nous aimons voir le monde de nos yeux, le sentir, le goûter, le palper. Nous l'avions survolé pendant 9 mois, sac au dos, avant la venue de Nathanaël. Puis avec un , et deux tout-petits, nous avons voyagé différemment, avons testé diverses formules : le temps d'un week-end, dans la famille, en club, en location d'appart, en camping-car, pour revenir crescendo vers le mode qui nous convient, celui de l'exploration libre, du temps qui nous appartient et laisse toute sa place à l'inattendu.

Nos derniers séjours dans les pays voisins, le Monténégro et la Slovénie, nous avaient déjà ravis. De retour cette semaine de la Dominique, nous avons véritablement retrouvé la saveur du voyage-découverte. Nous avons pu laisser venir à nous les choses, avancer au jour le jour sans inquiétude, avec pour seule exigence le droit à la flânerie et l'ouverture à l'autre. Si ce voyage a été différent pour nous, c'est que nous avons bénéficié d'un nouvel atout en main : deux petits êtres confiants, d'une adapatabilité remarquable, d'une spontanéité sans égal, disséminant autour d'eux joie et plaisir. Un sourire contagieux aux lèvres, de par leur naturelle curiosité, sans se poser la question de la langue parlée, l'un comme l'autre ont tantôt interloqué, tantôt amusé, aussi bien qu'attendri chaque personne rencontrée. Et l'accueil qui nous a ainsi été fait, aussi bien en Dominique qu'en Guadeloupe, où nous avons transité 3 nuits, n'a aucune comparaison avec tout ce que nous avions pu recevoir jusque-là.

Nathanaël rêvait de voir les baleines. Nous lui avons offert la possibilité en choisissant cette destination. Nous rêvions de vrai voyage, nos enfants nous ont offerts des contacts naturels et authentiques en terre étrangère. Chacun de nous est content d'être de retour, avec le sentiment d'avoir pu explorer tout ce que nous souhaitions et la satisfaction de savoir que nous pouvons désormais voyager en famille tel que nous l'envisageons.

De beaux projets en perspective...

* Après deux semaines de pur bonheur à quatre, on ne refuserait quand même pas un petit week-end en amoureux...