Nathanaël se demandait comment s'y prendre pour pêcher des poissons. Il avait déjà vu de gros bateaux de pêche en Bretagne, avait observé leurs filets... mais comment faisait-on avec une canne ? Etait-ce comme la pêche aux canards ?

Il se trouve que deux collègues hongrois de Sébastien, Sandor et Janos, sont amateurs passionnés de ce sport et que, partis pour la semaine camper au bord d'un étang, ils nous ont proposé de les rejoindre pour une après-midi, à quelques kilomètres au nord-est de Budapest. L'excitation de Joshua était égale à celle de son grand frère !

Rendus à l'étang après avoir arpenté quelques routes cahotiques, nos hôtes nous ont accueillis avec chaleur et fierté dans leur campement. Ils ont commencé par nous montrer l'énorme carpe qu'ils avaient attrapée le matin-même et qui barbotait  emmaillotée dans un coin dans l'attente de la prise de photo officielle, avant de pouvoir être relachée. Car les deux compères ne pratiquent cette activité que pour le plaisir et libèrent toutes leurs proies. Nous avons pu découvrir leur matériel sophistiqué avant d'embarquer sur leur petit bateau à moteur électrique.

Sur l'étang, à des points stratégiques, les enfants ont pu répendre dans l'eau maïs et autres boulettes à la composition inconnue et à l'odeur collante. Suivant l'exemple, Nathanaël a effectué son travail avec application. Il a fallu aider un peu Joshua.

De retour sur la berge, chacun a pu se saisir d'une canne adaptée à sa taille. Quelle joie quand Nathanaël a attrapé son premier petit poisson tout frétillant ! Il a pu observer avec quel soin Janos défaisait l'ameçon de la gueule de l'animal, toucher la peau glissante et voir le poisson lui échapper des mains !

Joshua quant à lui était concentré... à attraper des roseaux Mais son papa l'a patiemment aidé à maintenir sa canne. Janos leur a également montré comment attraper plusieurs poissons d'un coup, avec une grande épuisette. Les enfants ne se lassaient pas de voir descendre et remonter le filet rempli de petits poissons.

Enfin, après une grosse prise que papa n'a pas su remonter (héhé), nous avons remercié nos hôtes, ravis d'avoir partagé leur expérience, et les avons laissé à l'heure de l'apéritif, une palinka faite maison à la main, savourée face au jour qui descendait...

Evidemment, Nathanaël a beaucoup aimé cette journée et espère pouvoir retourner pêcher bientôt !

Collection Mini Patte chez Milan Jeunesse

Voici une collection de livres documentaires tout à fait adaptée aux enfants à partir de 4 ans. Même si la recherche sur internet reste un accès rapide et facile quand il s'agit de montrer aux enfants films, photos et trouver des renseignements précis, avoir sous la main des livres qu'ils peuvent manipuler en autonomie est appréciable. De plus, la police est suffisamment grosse pour que les jeunes lecteurs puissent lire eux-même les informations rédigées comme une histoire. Les photos occupent la plus grande place sur les pages, les informations importantes sont colorées et quelques dessins enfantins attirent également l'oeil du petit découvreur. Les adultes ne manquent pas non plus d'en apprendre sur l'animal présenté. Une cinquantaine d'animaux sont déjà parus dans cette collection.

Depuis peu, Nathanaël prend plaisir à chanter devant et avec nous les chansons qu'il connaît. Il y a quelques mois encore, si son excellente mémoire lui permettait de retenir paroles et mélodies, il se réservait à lui-même ces moments. Est-ce le fait de chanter moi-même, sans prétention, devant d'autres enfants lors de mes animations à la librairie, ou bien un simple déclic, lié à la confiance en lui qu'il a développée récemment dans différents domaines ? Le fait est que je suis ravie de le voir tout sourire pousser la chansonnette, et le reste de la famille aussi.  Nous sommes même autorisés à chanter avec lui... mais pas trop vite !

Nathanaël a découvert chez un ami le formidable avion géant  Playmobil qui transporte tous ses joyeux passagers vers d'incroyables destinations à la plastique en plastique tout aussi esthétique. Depuis, il rêve de se le procurer, à coup de rappels régulièrs, nous faisant non innocemment remarquer que l'été s'achève, que c'est bientôt l'automne et que, qui dit automne, dit son anniversaire...

L'achat de la bête n'étant pas au programme, voici un compromis plus rustique, plus écomomique aussi, qui a trouvé preneurs  : l'avion-boîte à mouchoirs !! (oui, il n'a pas 5 ans, c'est encore possible de le faire rêver avec ça ! )

Il faut donc... une boîte à mouchoirs, une planche de carton pour les autres parties de l'avion. De la colle, des ciseaux, de la peinture, des pinceaux, une attache parisienne, un crayon à papier, une règle.

Nathanaël a commencé par peindre la boîte en jaune (ce qui n'est pas la couleur idéale car elle ne recouvre pas  bien le motif de la boîte... mais c'est son choix). Pendant ce temps, j'ai tracé sur le carton les autres parties de l'avion : les deux ailes, l'hélice (coton !), la queue.

J'ai découpé les parties du carton et Nathanaël les a peintes également. Nous avons laissé le tout sécher.

Le lendemain, Nathanaël a collé quelques décorations en papier de couleur sur le bout des ailes, de l'hélice, de la queue (qu'on peut aussi bien faire à la peinture). J'ai fixé à la colle chaude les ailes et la queue. J'ai percé l'hélice au centre, y ai inséré l'attache parisienne et ai introduit le tout à l'avant de l'avion.

Aussitôt prêt, l'avion tournesol a trouvé un aéroport, des passagers volontaires pour son premier vol, des meubles, des ustensils, des animaux... à entraîner vers d'autres contrées. La table basse du salon est devenue un porte-avion, parfois l'avion jaune se transforme lui-même en bateau...

L'avion en carton est tout aussi prolifique pour l'imagination et il a résisté valeureusement au passage entre les mains aux tendances dévastatrices de Joshua :) Alors longue vie à lui !

Voilà un repas particulièrement apprécié et qui permet de faire avaler toutes sortes de légumes, même aux plus réticents (dont mes ogres ne font pas partie )

Comme c'est encore l'été, et qu'il n'y a plus grand-chose d'autre dans le frigo, allons-y avec la courgette !

Quiche aux courgettes et fromage de chèvre

Ingrédients :

Pour la pâte brisée :

- 190 g de farine

- 90 g de beurre

- 50 ml d'eau

- une pincée de sel

Pour la garniture :

- une grosse courgette

- une demi-buche de fromage de chèvre

- 3 oeufs

- un demi-pot de crème fraîche

- un peu de lait

- sel, poivre

Préparation :

Faire préchauffer le four à 200°.

Pour la pâte, j'utilise le robot-mixer pour mélanger les ingrédients, Nathanaël n'a qu'à appuyer sur les boutons marche/arrêt... mais on peut aussi mettre la main à la pâte et tripatouiller évidemment !

Former ensuite une boule, l'étaler avec un rouleau à pâtisserie sur une feuille de papier sulfurisé. Mettre la feuille et la pâte dans un moule à quiche, percer de quelques trous à la fourchette et enfourner pour faire précuire, et ainsi éviter que la pâte ramollisse en s'imbibant de jus ou soit cahoutchouteuse.

Pendant ce temps, éplucher et couper la courgette en morceaux, le fromage en rondelles.

Dans un récipient, casser les oeufs, les battre avec la crème fraîche et diluer avec un peu de lait. Saler et poivrer le mélange.

Sortir la pâte du four. Tapisser l'intérieur avec les courgettes et la préparation aux oeufs. Répartir le fromage sur le dessus.

Enfourner à nouveau pendant 25 minutes. Laisser refroidir un peu avant de savourer...