• Après seulement quelques essais, Nathanaël a compris comment démarrer seul. Pas évident de trouver son équilibre au premier coup de pédale (j'avoue ne pas y être douée non plus !). Et avec tous ces piétons en ville qui pensent que le trottoir leur appartient, alors !!! Après quelques tours sur des places, ponctués de grognements, et un retour dans la nature, le coup de pédale du démarrage a été acquis.

    La semaine dernière, son papa a osé emmener pour la première fois Nathanaël (casqué évidemment) sur la route. Cette première aventure a été un tel succès que dès le lendemain, j'enfourchais aussi mon vélo pour rejoindre tous ensemble l'île Margit, Joshua contemplant le Danube depuis le siège à l'arrière du vélo paternel. Un vrai bonheur !

    C'est parti sur les pistes !

    Et comme pour la randonnée, Nathanaël a une endurance telle que nous avons de belles journées à dos de petite reine en perspective.

    A nous les longues balades sur les pistes cyclables !!!

      

      


  • Nathanaël aimerait partir sur les pistes cyclables avec nous... mais avec un petit vélo à roulettes, impossible de suivre Papa et Maman. Alors l'automne dernier, nous avons tenté d'ôter les roulettes, mais il n'était pas prêt. Nous avons laissé passer l'hiver.

    Bien que le soleil fasse son timide cette année, le printemps est officellement là et nous avons dégoté au Trocathlon un vélo d'occasion à la bonne taille pour notre grand garçon... et sans roulettes. Aussitôt rentré, il a voulu l'essayer... dans la cuisine. Il a trouvé un moyen de se déplacer en s'accrochant aux meubles et se traînant sur la béquille. Du coup il s'est dit "C'est bon, je peux faire du vélo sans les roulettes !". Mais bien sûr, une fois dehors, ça a été une autre affaire et sa déception a été grande. Trop de choses à contrôler en même temps : regarder devant soi, tourner le guidon pour se diriger, rester droit sur sa selle, pédaler... Pff ! Dé-cou-ra-gé !

    Deux semaines plus tard, un rayon de soleil ose se montrer, alors vite, nous sautons sur l'occasion de sortir les vélos en forêt ! Mais dès le premier essai, Nathanaël est toujours complètement démandibulé sur sa selle : le vélo part à gauche et lui à droite... Je lui fais une démonstration à pied de sa position et de celle qu'il faudrait adopter. Son papa réalise alors que ce défaut vient sûrement de la pratique de la trottinette qui nécessite le déplacement du corps pour diriger l'engin. Mmmm... Nathanaël n'est pas du genre à se lancer, tomber, se relever, se relancer, retomber et persévérer. Il est observateur, a besoin de comprendre comment les choses fonctionnent et être en confiance. Comme pour la marche. Comme pour tout en fait, c'est sa personnalité. Et là, il n'est pas décidé. Alors c'est son petit frère qui accepte de tenter l'expérience avec son papa. Celui-ci dévisse les roulettes, court au côté de son petit et le lâche sur environ deux mètres ! Joshua maintient le cap mais a très peur. Il décide de remettre les roulettes après cet exploit. Nathanaël voyant cela se sent un peu humilié et ronchonne dans son coin. Son papa va donc le chercher et l'encourage à persévérer. Nathanaël accepte. Il commence à redresser son corps, trouve l'équilibre et maintient la direction, si bien qu'au terme d'une course effrénée, notre grand évolue sans soutien, si ce n'est celui dans le regard ému de son papa. Le déclic est arrivé ! Après cela, les allers-retours se succèdent, Nathanaël apprend aussi à freiner et tourner. Il ne lui manque que le démarrage pour être parfaitement autonome !

    Ca roooooouuuule !!!!

    Hier soir au coucher et ce matin au réveil, vous imaginez bien qu'il n'avait qu'une idée en tête. Pour une fois, il était le premier habillé, chaussé, vélo dans l'entrée, trépignant d'impatience à l'idée de rouler à nouveau !

    "Maman, tu sais ce que je préfère quand je fais du vélo ? C'est quand dans la descente je sens le vent sur mon visage et mes cheveux s'ébouriffer !"

    Nous sommes tous très fiers et heureux de cette nouvelle étape franchie en famille. 

      


  •   

    ... apprennent à nager car ils ont découvert au cours d'un été que ce n'était pas inné ! La tasse et la frayeur étant à présent loin, l'envie de barboter est revenue.

    D'abord à l'aide d'un masque et d'un tuba, nos deux alevins se sont immergés dans la baignoire avant de se lancer dans les eaux chaudes des piscines estivales budapestoises. Nathanaël a testé sa flottaison et pratiqué l'état de planche, ce qui sa confiance grandissante, l'a amené à s'éloigner de plusieurs mètres sans souci. Le masque était devenu son meilleur ami de l'été et il disait qu'il savait nager !

    Comme c'est un peu plus complexe que cela et qu'il était motivé, nous l'avons inscrit ce mois-ci, sur une excellente initiative d'Aude, à un cours avec une prof francophone (ça aide !) dédiée à trois petits poissons : Joshua, qui a suivi l'engouement de son grand frère et Héloïse, une petite copine non moins motivée.

    Dès le premier contact avec la prof, les enfants ont été à l'aise (Nathanaël un peu trop à la première séance, pas évident de canaliser son énergie !) et les trois se sont mis à l'eau sans difficulté.

    Les exercices proposés sont très bien adaptés, variés et rythmés. Le bassin est parfait pour accueillir les petits et le matériel  (toboggan, planches, frites, pierres, anneaux, ballons...) au service des défis à accomplir : sauter dans l'eau, glisser dans l'eau, se déplacer sur le ventre/ sur le dos, plonger sous l'eau...

    Les petits poissons dans l'eau...                                   Les petits poissons dans l'eau...

    C'est un vrai plaisir de voir leurs têtes de grenouilles ravies, de constater qu'ils osent et évoluent petit à petit en confiance dans ce milieu !

    Les petits poissons dans l'eau...                                  Les petits poissons dans l'eau...

      


  • Après quelques tentatives à vélo sans petites roulettes (qui nous ont usées le dos !), nous avons compris que Nathanaël n'était pas prêt et que notamment il ne trouvait pas son équilibre. Comme il est d'un caractère prudent, nous avons donc pensé attendre le printemps prochain avant de lui reproposer (ou qu'il ne le suggère à nouveau).

    Et c'est donc en attendant, parce que c'est pratique, léger, peu encombrant et surtout rigolo que nous lui avons offert une trotinette ! Aussitôt concquis lors des tests au parc sur celles des autres, il a rapidement pris confiance, trouvé son équilibre et pris de plus en plus de vitesse ! La trotinnette nous accompagne à présent presque partout en ville (tant qu'il ne neige pas...). Je n'y vois que des avantages : une nouvelle habileté motrice développée, une rapidité de déplacement, un défouloire d'énergie. Nathanaël devient même audacieux, tombe parfois quand il fonce et que le revêtement du sol est cahotique, se met en colère... mais remonte aussitôt dessus avec joie.

    Et Joshua n'est pas en reste : il faut partager les trajets en sections où chacun conduit tour à tour. Et bien qu'il n'y ait que deux roulettes, lui aussi trouve son équilibre. Il fatigue plus vite que son grand frère évidemment mais y prend également beaucoup de plaisir.

      

    Trottine trottinette !  Trottine trottinette !

    Bientôt sur les rampes !!!


  • La randonnée (2)

    Nous avions initié Nathanaël lors de notre découverte du Monténégro il y a un peu plus d'un an et, aiguisé de façon ludique par son papa, son regard de citadin avait appris à voir là où il ne semblait rien y avoir. Depuis, la marche en ville ne le passionne pas mais il est tous sens en éveil dès qu'il s'agit d'une balade dans la nature. Une toile d'araignée, un champignon, une fourmilière, une branche, une souche sur laquelle on détermine l'âge du défunt arbre, de la sève odorante, le chant d'un oiseau, le bruissement des feuilles, une empreinte animale, un ruisseau qui court, une cascade qui résonne... il accueille  ouvertement toutes les informations que lui envoie son environnement et son courage d'explorateur en est décuplé.

    Entraîné dans le sillage, son jeune frère n'a pas posé ses petites fesses dans une poussette depuis le mois de février. Il traîne lui aussi la patte en ville et se fait un peu prier en forêt. Mais nous avons trouvé la motivation, l'argument qui le stimule à tous les coups : "Allez, viens, tu verras, y aura plein de bâtons !!". Ahhh, le bâton !! Certains avancent à la carotte, Joshua c'est au bâton.  

    Cet été les occasions de randonner n'ont pas manqué, dans la montagne slovaque, au bord de l'Adriatique ou de lacs croates. Et c'est dans la forêt  voisine couvrant les collines de Buda que nous prolongeons le plaisir cette saison. 

    Nathanaël fait preuve à présent d'une bonne endurance et son énergie lui permet non seulement de marcher plusieurs heures mais même de faire du hors-piste (grimper aux arbres, se cacher dans les fossés, escalader des buttes...). Joshua, malgré l'aide des bâtons, a besoin d'encouragements, de pauses raisins secs et de portage-papa réguliers. Mais il s'en sort bien aussi.

    La randonnée (2)     La randonnée (2)     La randonnée (2)

    Première rando de l'été et découverte du balisage pour se repérer

    La randonnée (2)     La randonnée (2)     La randonnée (2)

    Randonner en altitude et être récompensés par un superbe panorama !

       Randonnée (2)  La randonnée (2)     La randonnée (2)

    Sur les traces des dinosaures (vraies de vraies en Istrie !!) ou sur celles des écureuils...

      

    Randonner, c'est aussi l'occasion de ramasser et rapporter des trésors (quand c'est autorisé !) : des feuilles, des marrons, des cailloux et... des bâtons bien évidemment !!  (les plans du radeau sont en cours)

     Randonnée (2)

                                              Enrichissement de vocabulaire pour Joshua, écriture pour Nathanaël

     

      

     





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