• Jeudi dernier, nous nous sommes immergés dans la culture du "gaming" au Palais des Beaux-Arts de Lille. Le musée ouvre en effet ses portes jusqu'au mois de septembre au 10ème art : le jeu vidéo. Et ce sont deux studios de la région, Ankama et Spiders, qui ont répondu à la proposition de manière originale, bâtissant un pont entre les œuvres du musée, les autres arts, et l'univers du jeu vidéo. 

    Le 10ème art s'invite au musée

    Ainsi, munis d'une carte, nous avons parcouru les 3 étages du musée et ses nombreuses salles pour y déceler les 20 points d'intérêt mis en avant. C'est d'abord par un portail évidemment magique et à travers un tunnel que nous avons basculé dans un autre univers.

    Le 10ème art s'invite au musée

    Puis nous avons étape après étape découvert les différents éléments qui composent un jeu vidéo : le choix du personnage, son croquis, sa sculpture en 3D et son animation, son costume, le choix de ses armes, sa mobilité... Chacun de ces éléments était mis en lien avec un art, une œuvre exposée. 

                           Le 10ème art s'invite au musée  Le 10ème art s'invite au musée

     

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    Au niveau des plans-reliefs se trouvait la carte d'un jeu, dans la salle des Antiquités un focus sur la création d'un animal chimérique, au Moyen-Age l'élément du coffre mystérieux et du chevalier en armure derrière lequel vient prendre place une création sonore...

    Le 10ème art s'invite au musée

    Le 10ème art s'invite au musée  Le 10ème art s'invite au musée

    Le 10ème art s'invite au musée  Le 10ème art s'invite au musée

    Dans chaque salle c'était un jeu de piste, avec la satisfaction d'y déceler les encarts dédiés au jeu vidéo et d'y apprendre de nouvelles choses. Ainsi sont apparus également les différents métiers de conception d'un jeu mais aussi tout le travail de recherche sur une période historique, sur les paysages, la nature, les animaux, ... qui est fait en amont. 

    J'ai aussi aimé le concept de tableau numérique défilant en boucle et le scénario uchronique d'un jeu vidéo dont on est le héros.

    Au premier étage, Joshua a trouvé son bonheur : la chambre d'ado (presque) parfaite et plus loin un plateau présentant une compétition de E-sport :) 

    Le 10ème art s'invite au musée

     

    Le 10ème art s'invite au musée

    Un décors impressionnant à 180° a conclu notre visite dans la rotonde du rez-de-chaussée. 

    Le 10ème art s'invite au musée

     

    Des rendez-vous thématiques sont organisés par le musée, regardez l'agenda !

     


  • Il y a un an, Joshua prenait une guitare en main et décidait de se mettre à la gratter, pour s'amuser. D'abord seul, avec des tutoriels, il a appris quelques accords et intros de chansons qui lui plaisaient. Puis, pour l'accompagner dans sa lancée, je lui ai proposé de lui trouver un professeur.

    Nous avons d'abord rencontré Quentin, qui habite notre quartier et est venu à la maison pour quelques séances pendant le mois de juin. Joshua a consciencieusement fait les exercices que Quentin lui a donnés et a rapidement réussi à jouer les morceaux proposés. J'ai ensuite cherché un cours collectif mais n'ai pas trouvé, Joshua ayant ciblé la guitare... électrique ! Nous lui avons offert sa première guitare pour son anniversaire et quelques temps après un ampli. J'ai poursuivi mes recherches en direction d'un cours particulier et suis tombée sur une perle : Manu, alias Saë de son nom d'artiste, multi-instrumentiste compositeur, consacrant son temps à la musique et à son enseignement. Funk, groove, rock, soul... ça a tout de suite matché tant sur l'approche pédagogique que l'univers musical. Il nous a accueillis chez lui pour le premier cours et nous avons validé pour l'année ! 

    Joshua a démarré avec le morceau For what it's worth, de Buffalo Springfield, dont il a travaillé les différentes parties. Puis à la maison il a utilisé une pédale pour créer une loop, avec un rythme de base. 

    Depuis le mois de septembre, il prend donc un cours hebdomadaire avec Manu et a touché à différents registres lui ayant permis d'aborder différentes techniques. Au répertoire : My Girl des Temptations, Love me do des Beatles, Burn one down, de Ben Harper, Redemption song de Bob Marley, Wonderwall d'Oasis, Save tonight d'Eagle-Eye Cherry, Imagine de John Lennon, Perfect d'Ed Sheeran... Et parallèlement il explore aussi tout seul des morceaux dont il a envie de jouer simplement l'intro ou davantage : Come as you are de Nirvana, Sweat child o mine des Guns N' Roses, Shape of my heart de Sting, La Seine de M, No surprises de Radiohead, Californication et Can't stop des Red Hot Chili Peppers... Il joue sans partitions et sa mémoire corporelle est excellente !

    Petit medley de morceaux choisis... J'avais pensé faire un quizz aux inspecteurs lors de leur visite annuelle mais on a oublié ! ;)

     Lors d'une après-midi, il s'est essayé au duo avec l'un de ses amis IEFeur musicien, sur Imagine

     

    Constatant qu'il se débrouillait déjà bien, je l'ai invité à participer à un projet collectif qui va enrichir son répertoire de chanson française ;) Je vous narre ça tout bientôt ! 

     


  • Ayant apprécié la visite guidée de l'exposition "Chercher l'or du temps", j'avais réservé avant les vacances de printemps une visite de la nouvelle exposition temporaire du LaM portant sur Isamu Noguchi, artiste designer nippo-américain (1904-1988). 

    L'art contemporain pouvant être assez opaque, nous avons une nouvelle fois bénéficié de l'accompagnement d'Aymeric pour guider le groupe parents-ados constitué.

    Nous démarrons notre visite dans les années 20-30, époque moderne où le jeune artiste, inspiré par le sculpteur roumain Constantin Brâncusi dont il est l'assistant, se détache du figuratif pour aller vers l'abstrait. Face à des sculptures de laiton doré, nous essayons de deviner l'idée qui se cache dans la forme. Derrière elles, des dessins reprenant ces mêmes formes montrent qu'elles en sont l'extension.

    Dans la salle suivante, une série de portraits sur commande reflète par l'utilisation de matériaux variés, souvent bruts, la personnalité du sujet représenté. 

    A quelques pas de là se trouve un autoportrait de l'artiste, sous la forme d'une sculpture de bois, nu, filiforme, tête en bas regardant à travers ses jambes, peut-être pour observer le monde sous un angle différent, pour ensuite le représenter. Quand Isamu Noguchi n'est pas à New York, il voyage. C'est en Chine qu'il est initié à la calligraphie et en tire des lignes en mouvement, que nous observons sur l'un des murs.

      

    Dans cette même salle se trouvent des sculptures ajourées, transpercées de lumière par des fentes telles des écorchures dont l'artiste puise l'inspiration dans l'Histoire. Nous sommes au moment de la Seconde Guerre Mondiale et suite à l'attaque de Pearl Harbor, de nombreux Japonais sont incarcérés aux USA. Isamu Noguchi se rend volontairement en prison et y réalise des ateliers. Face à ses sculptures, un monuments aux morts dédié aux Américains, reprend symboliquement os, hélice, trous d'impact et fils de marionnettes. La salle suivante se rapporte également à ce sujet, avec toutes sortes de mobiles suspendus. 

                             

    Puis nous découvrons une œuvre qui traversé le temps et l'espace : une sculpture de lumière devenue par la suite une lampe populaire, la lampe Akari. 

    Dans le versant design, nous observons sur les murs tout un vocabulaire spécifique et quelques-unes des créations de l'artiste : un tabouret, un siège et même un prototype de voiture (en vidéo). Les  nombreux voyages de l'artiste sont ici répertoriés, montrant les influences qu'il a pu glaner. 

    Isamu Noguchi fait aussi la rencontre du spectacle vivant et notamment de Martha Graham, chorégraphe américaine avec laquelle il travaillera plus de 30 ans sur les décors, les costumes et la scénographie. Une projection d'images fait défiler devant nos yeux différentes créations. Les sculptures deviennent sur scène de véritables partenaires de danse.

                             

     

    Enfin nous achevons notre visite dans la salle des sculptures comme éléments paysagers, destinées aux jardins. Son Jardin de la paix, conçu pour le siège de l'UNESCO à Paris, entremêle éléments traditionnels japonais et avant-gardisme, représentatif du multiculturalisme de l'artiste. 

    Nous n'avons pas tout exploré, la visite guidée permet de parcourir globalement une exposition et de cibler quelques aspects, quelques créations en particulier. A la suite de quoi un atelier créatif est proposé. 

    Ce jour-là, Aymeric avait prévu divers matériaux (bois, carton, papier) et outils (ciseaux, pistolet à colle, perceuse) afin que nous puissions réaliser une création inspirée de cette visite. Les enfants (et certaines mamans) s'en sont donnés à cœur joie ! Les réalisations ont été très différentes, de tailles, de matériaux et de formes variées, comme un étalonnage de la diversité de nos enfants :)

      

                                                          


  • Ce mardi 11 avril, les sénateurs et sénatrices sont retourné.e.s dans l'arène pour défendre l'IEF et la loi telle qu'elle avait été votée, après constat d'une interprétation et d'un détournement par les différents rectorats, avec la complicité du ministère de l'Education nationale.
     
    Plusieurs sénateurs et sénatrices ont donc déposé des amendements pour apporter plus de transparence et conforter notre droit en tant que parent à choisir le mode d'instruction de nos enfants. Pas de retour au système déclaratif mais un système d'autorisation plus simple administrativement et garantissant l'accès à l'IEF au plus grand nombre. 
     
    Voici les amendements déposés et qui ont été adoptés lors de cette séance publique :
     
    Vous pouvez revoir les débats sur l'IEF dans le cadre de la proposition de loi sur "L'école de la liberté, de l'égalité des chances et de la laïcité"  dans cette vidéo de 27 minutes.
    Ca fait du bien à entendre ! A l'exception du ministre de l'EN et d'un sénateur qui demeure figé dans ses convictions, tous les autres ont bien cerné les différents points qui posent cette année problème et portent nos voix. 
     
     
     
    Si ces amendements ont été adoptés par le Sénat, leur parcours législatif n'est pas fini, ils devront être encore débattus à l'Assemblée nationale. Les différents collectifs et associations de France pour l'IEF maintiennent donc le contact avec les parlementaires afin qu'ils et elles soient à jour de la situation. 
     
     

  • La saison des nouvelles demandes d'autorisation est lancée !

    Pour les familles ayant encore de plein droit le sésame pour une année après rapport favorable, un simple coupon de notre décision pour la rentrée 2023 est à envoyer. Mais nous avons décidé avec plusieurs familles du département, de mener une action symbolique en venant remettre en main propre nos coupons, ou bien nos dossiers pédagogiques pour celles qui n'avaient pas le plein droit. Pour montrer que nous sommes solidaires, pour montrer que nous sommes toujours là, malgré les incitations à scolariser et les bâtons dans les roues mises par les rectorats cette rentrée. 

    C'est donc sous la pluie, un jour de grève nationale, enfants à la main, en poussettes ou en porte-bébé, que nous nous sommes retrouvés rue de Bavay pour déposer individuellement nos papiers. Les agents de la sécurité et le secrétariat ont été déstabilisés par cette action, il ne nous a pas été possible d'entrer sous le préau pour nous mettre à l'abri et ce n'est qu'une heure après notre arrivée que nous avons finalement pu aller remettre et faire tamponner notre fameux coupon. Nous sommes rentrés gelés mais la mission a été accomplie : nous avons fait parler de nous ! 

    La presse avait été prévenue par notre Collectif et une journaliste de la Voix du Nord a pu réaliser des interviews et rédiger un article sur notre action du jour et nos préoccupations.

    Retour au rectorat 

    crédit photo : Stéphane Mortagne pour La Voix du Nord

    D'autre part, le rectorat, qui ne répondait pas aux sollicitations du Collectif pour faire un suivi du déroulement des inspections cette année et répondre aux interrogations concernant les demandes d'autorisation pour la rentrée prochaine, a l'après-midi même recontacté le Collectif. 

     

    Chaque action compte, ne lâchons pas, continuons à défendre nos droits !