Dans les roues de Nathanaël, c'est en Savoie que nous sommes partis au mois de juillet. Tandis que notre cycliste se régalait, non sans suer, sur les grands cols et lacets du Tour de France, nous avons avec Joshua et un des amis des garçons, pris un bon bain de nature en optant plutôt pour la randonnée. Puis c'est tous ensemble que nous sommes allés découvrir l'histoire industrielle de la vallée de la Maurienne. Nous n'avions pas manqué de remarquer l'énorme usine plantée au beau milieu de Saint-Jean-de-Maurienne et nous avons poussé jusqu'à Saint-Michel-de-Maurienne, à l'Espace Alu, pour tout savoir sur le métal qui donne son nom à la vallée, la "vallée de l'aluminium". 

Dans ce musée très bien conçu, nous apprenons en effet que de la fin du XIXème siècle au XXème siècle, la vallée comptait 6 usines de production d'aluminium ! Un succès industriel lié à sa géographie, ses nombreux barrages permettant d'offrir une grande quantité d'électricité, nécessaire à la production de ce métal énergivore. Il n'en reste aujourd'hui que 2 en France, celle de Saint-Jean-de-Maurienne et celle de Dunkerque. Nous découvrons dans différents espaces scénographiés le minerai de bauxite, son extraction, les étapes de la transformation pour parvenir à l'alumine puis à l'aluminium (voir les étapes sur ce site). Des petites vidéos, maquettes, trappes à ouvrir et matériaux à tester rendent la visite ludique et interactive. 

Une salle expose dans des vitrines différents objets composés d'aluminium et nous réalisons pleinement la place qu'a pris ce métal, des arts de la table à la joaillerie en passant par l'artillerie et le matériel spacial. Enfin, une dernière salle recueille des témoignages d'ouvriers, d'employés des usines, présente les équipements nécessaires et leur évolution pour plus de protection, ainsi que l'impact environnemental négatif et son traitement. 

Une visite inattendue et très instructive que je recommande. 

Espace Alu

Place de l'Eglise

73140 Saint-Michel-de-Maurienne

Profitant des belles journées estivales et de la pause des cours de Nathanaël pendant les épreuves du bac, nous sommes partis nous dépayser quelques jours début juillet dans la campagne de Compiègne. Destination choisie non par hasard mais pour nous plonger dans le décor qui accueillit les "séries" organisées chaque automne par le couple impérial sous le Second Empire, période que nous traversions alors dans notre programme d'Histoire avec Joshua et dans laquelle je m'endormais chaque soir auprès de Son Excellence Eugène Rougon, sixième volume de la saga des Rougon-Macquart d'Emile Zola.  

Nous avons à cette occasion découvert que le château n'avait pas seulement abrité quelques soirées données par Napoléon III et son épouse Eugénie mais que de nombreux rois de France ainsi que Napoléon Ier s'en étaient entichés depuis sa construction sous Charles V, au XIVème siècle, modifiant son architecture au fil du temps.  

Ainsi, d'une pièce à l'autre, ce sont différentes époques que nous avons traversées, tantôt vides mais impressionnantes de par leurs dimensions, tantôt richement meublées et décorées, aux goûts et coloris de leurs propriétaires du moment. 

Après avoir fait le tour des appartements et autres salles de réception ou de jeux, nous avons profité de la fraîcheur du musée de l'automobile et de son incroyable collection de voitures hippomobiles (berlines de voyage ou d'apparat), avant de traverser trop brièvement les jardins du château, canicule oblige. 

Lien du site du château, qui héberge également d'autres musées. 

Joshua (13 ans) 

• Romans, nouvelles, contes, essais, théâtre 

 - Oliver Twist, from the story by Charles Dickens, édition Usborne, in English

- Champollion et les trésors d'Egypte, de Philippe Nessmann

- Les cinq pépins d'orange, une aventure de Sherlock Holmes, d'Arthur Conan Doyle 

- Le pouce de l'ingénieur, une aventure de Sherlock Holmes, d'Arthur Conan Doyle

- The Hound of the Baskervilles, from the story by Arthur Conan Doyle, édition Usborne, in English

- Artemis Fowl, Mission polaire, tome 2, d'Eoin Colfer

- Artemis Fowl, Code éternité, tome 3, d'Eoin Colfer

- Relecture de Percy Jackson, de Rick Riordan, tomes 1 à 5

- Relecture de Héros de l'Olympe, de Rick Riordan, tomes 4 et 5

- Blue Pearl, de Paula Jacques

- Le Horla, de Maupassant

- Relecture de Gardiens des cités perdues de Shannon Messenger, tomes 1 à 6

- Les travaux d'Apollon, de Rick Riordan, tomes 1 à 4

- Moi, Boy, de Roald Dahl

- Relecture de Matilda, de Roald Dahl

- Jean Jaurès contre la barbarie, de Nane et Jean-Luc Vézinet, lecture partagée

- Relecture de Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, de J. K Rowling

- Il s'appelait le soldat inconnu, d'Arthur Ténor

- Winnie et la Grande Guerre, de Sophie Blackhall

- Il fallait survivre, de Ludmilla Podkosova, lecture partagée

- Relecture de Percy Jackson, de Rick Riordan, tomes 1, 2 et 3

- L'ami retrouvé, de Fred Uhlman

- Les travaux d'Apollon, de Rick Riordan, tome 5

- Le premier des convois, de Vanina Brière, lecture partagée

• BD, albums et mangas

 - La Révolution industrielle, L'Histoire de France en BD, de D. Joly et B. Heitz

- My Hero Academia, de Kohei Horikoshi

Cela faisait un moment que nous n'étions pas partis en voyage à l'étranger, pour diverses raisons (beaucoup de coins à explorer en France, Covid, conscience écologique,...). Mais une destination nous titillait depuis un moment, par la richesse de son histoire et des vestiges qu'elle en garde. Aussi au printemps, Joshua s'est donc replongé dans la saga de Percy Jackson, Nathanaël a lâché son guidon et nous nous sommes envolés au pays de Thalès et Pythagore ! 

Je confie le clavier à Joshua pour vous raconter notre périple. 

*La plateforme d'hébergement du blog bug sur la mise en page des photos en petit format...

Nous sommes partis en Grèce pour 2 semaines avec ma famille (sans le chien ).

Notre première destination était Athènes, dans laquelle nous allions passer 4 jours.

Un peu d'Histoire et de géographie pour commencer...

Athènes est la traduction en alphabet latin du grec ancien Ἀθῆναι qui fait référence à Athéna, déesse protectrice de la ville. D’après certaines légendes, Athènes aurait été fondée par le héros mythique Thésée, en -800 av. J.C., mais des traces humaines datant du Néolithique ont été retrouvées. Durant son histoire, Athènes a souvent changé de statut : d’abord indépendante, elle est intégrée au royaume de Macédoine, puis appartient à l’empire byzantin, avant d’être conquise par l’empire ottoman en 1456, empire auquel elle restera rattachée jusqu’en 1833. Athènes deviendra par la suite la capitale de la Grèce.

La ville d’Athènes en elle-même compte 650,000 habitants pour une moyenne de 17 475 hab./km2, mais en comptant la périphérie proche il y en a en réalité plus de 4 millions. La ville fait 38 km2  et est entourée de monts. Elle s’étend jusqu’au port du Pirée, où elle rejoint la mer Méditerranée. 

Après un vol de 3 heures depuis Bruxelles, nous sommes arrivés vers minuit à l'aéroport d’Athènes, où nous avons pris un taxi pour le centre-ville. Et, première surprise, nous avons vu en route de nombreuses personnes marchant avec des cierges allumés un peu partout dans la ville. Il s’agit d'une tradition religieuse, nous étions le week-end de la Pâque orthodoxe et les habitants de la Grèce sont à 87% des chrétiens orthodoxes (religion officielle de l’Etat).

Le chauffeur de taxi nous a déposés à notre appartement et nous nous sommes couchés.

Le premier jour, nous avons exploré la ville et vu la relève de la garde officielle devant le Parlement.

Après un petit déjeuner rempli de graisse nous avons déambulé dans les quartiers proches de l’Acropole, où il y avait une quantité impressionnante de chats et de pigeons.

Nous avons vu l'agora grecque et l'agora romaine puis regardé le soleil se coucher depuis la colline des Muses. 

Le jour suivant, nous avons visité le musée des technologies grecques de l'Antiquité, qui était très interactif et intéressant. L'après-midi, nous avons aussi visité le musée officiel de l’Acropole pour mieux comprendre le site archéologique en lui-même, que nous allions visiter le lendemain.

Et vient donc ensuite le jour de visiter l’Acropole (qui signifie "ville haute" en grec). Initialement, des gens habitaient dans l’acropole, mais elle est petit à petit devenue un lieu purement religieux. Après son apogée pendant la Grèce antique, elle fut plusieurs fois pillée par différentes personnes. Elle est maintenant inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Que ce soit le Parthénon, le temple de Poséidon ou même le Théâtre de Dionysos, tout était très impressionnant, même si c’était un peu dommage que le Parthénon soit recouvert d’échafaudages (en même temps, s'il n’y en avait pas, le Parthénon tomberait en ruines). Depuis l’Acropole, nous avions une superbe vue sur une grande partie de la ville. 

Destination suivante : Delphes, le mythique site où l’Oracle recevait ses “clients” et était censé parler au nom d’Apollon, le dieu des prophéties. Avant d’aller nous coucher à l'hôtel, nous avons visité un magnifique village de pêcheurs nommé Galaxidi, où nous avons mangé des fruits de mer (frits, pour plus de graisse)  et caressé les chiens et chats qui étaient là.

Le lendemain, nous avons  visité  le site archéologique de Delphes, à l’ouverture pour éviter les cars de touristes. Il y avait beaucoup de monuments sur le site : à l’entrée, il y avait les ruines de cinq boutiques construites en pierre, où les fidèles achetaient des chèvres à sacrifier, entre autres indispensables pour visiter l’oracle ; le temple dédié à Apollon, où l’Oracle résidait ; des cadeaux de villes, rois ou empereurs (mini temples, statues, un cheval de Troie…) honorant le dieu des prophéties ; un amphithéâtre, etc. Le site est aussi doté d’un stadium, un peu à l’écart de la partie religieuse, où des jeux se déroulaient.

Nous sommes ensuite descendus jusqu’à l’annexe dédiée originalement à Gaïa (déesse de la Terre), mais par la suite consacrée à Athéna, qui devint la protectrice du lieu.

Nous avons ensuite visité le musée du site archéologique de Delphes  (y compris de l’annexe dédiée à Athéna). Certaines parties du site, trop fragiles pour être exposées à l'extérieur, sont stockées dans ce musée, comme un taureau en feuilles de bronze et d’argent. 

Notre destination suivante était les Météores : des sortes de montagnes sur lesquelles des moines orthodoxes ont construit des monastères vers le XVe siècle, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988. Nous avons visité un monastère, le plus grand, qui était assez intéressant, mais avec une petite particularité : les femmes portant un pantalon doivent mettre un genre de châle par-dessus, afin de… ne pas perturber les prêtres du monastère ? Nous avons également fait une grande randonnée de 4 heures à travers les Météores, en passant à côté de certains monastères et en rencontrant un chien qui nous a suivis pendant un bon demi kilomètre. Nous avons aussi déjeuné dans un restaurant où nous avons croisé un chatte qui portait un chaton par la peau du cou.

Dernière destination : Corfou. Après avoir fait un peu de route et une halte à Ioannina, nous sommes arrivés au port d'Igoumenitsa pour prendre un ferry. La traversée a duré environ 2h et à part des gens qui donnaient des Petits Beurres aux goélands (oui les goélands mangent des Petits Beurres dans leur habitat naturel, vous ne le saviez pas ??), tout s’est bien passé. Nous sommes arrivés à Corfou-Ville et sommes allés directement à notre gîte à Liapades, une petite maison avec vue sur la mer, et un accès privé à la plage.

Le premier jour, nous avons récupéré le vélo de location de Nathanaël, pour qu’il puisse en faire pendant le séjour. Nous sommes également descendus à la plage pour voir à quoi elle ressemblait de près. Le chemin était assez long, et faisait penser, avec ses petits portails fermés à clé, au Château de ma Mère, le livre de Marcel Pagnol. La plage en elle-même était sympa, avec des galets et du sable.

Les jours suivants, nous avons fait une rando et visité deux choses : un refuge pour ânes, qui abritait aussi des chats, chiens et lapins, et un musée de l’huile d’olive. Le refuge était vraiment sympa, avec plein de chats, qui se frottaient aux visiteurs pour réclamer des caresses. Il y avait aussi quelques chiens mais la plupart faisaient la sieste au soleil.

Le musée de l’olive était assez intéressant : nous avons vu les différentes étapes pour faire de l’huile d’olive (culture, récolte, pressage…). Nous avons également eu droit à une dégustation gratuite d’huile et de confiture d’olive.

Pendant ce séjour nous avons bien sûr visité Corfou-Ville, mais moi un lieu en particulier : un Esport café (comme un cybercafé mais pour jouer aux jeux vidéo). La ville était sympa mais très touristique, avec plein de gens et des magasins qui vendaient plus ou moins tous la même chose : des nappes, des objets en bois, des T-shirts, des jeux d’échecs, des cartes postales… 

Le dernier jour, nous avons fait une mini-randonnée pour aller jusqu'à une magnifique plage, qui, même si nous étions encore en basse saison, était déjà pleine de monde.

Bref, ces vacances étaient vraiment cool, que ce soit culturellement ou en termes de paysages. Nous avons découvert une cuisine, une civilisation et un territoire. Ce qui est fou, c’est que ce pays apparu dans l’Antiquité subsiste encore, avec son identité, même s'il a été colonisé plusieurs fois dans le passé.  

Que peut-il arriver de pire à un gamer ? Que son matériel tombe en panne, pardi ! (et de rater les championnats du monde de Rocket League cet été à Düsseldorf aussi ).

C'est une panne de manette que Joshua a subie mais loin de rester circonspect devant la fatalité, il a été proactif pour déjouer le mauvais sort. Il s'est dit qu'il valait toujours mieux réparer que jeter et racheter. Il a donc décidé de démonter la manette en question pour lui regarder les entrailles,... mais là, embûche, il lui fallait un tournevis particulier. Il a cherché sur internet des tutos et trouvé la référence de l'outil nécessaire. Il a demandé à notre super "chef de rue" bricolo s'il n'avait pas ça en stock, mais hélas le numéro n'était pas le bon. Nous avons donc dû acheter en magasin l'outil adapté et Joshua a pu tout heureux opérer. Il a ainsi constaté qu'un ressort était cassé et que les vibreurs étaient dessoudés.

Il a ensuite cherché la référence du ressort sur internet, trouvé un site fournisseur et passé la commande (avec Môman pour le règlement). Lorsque sa commande est arrivée, le remplacement a été simple à réaliser.

La seconde étape, elle, l'a moins été. Il est retourné frapper chez super chef pour lui emprunter son fer à souder, un outil qu'il n'avait jusque-là jamais utilisé. Notre voisin lui a donc prêté le nécessaire, fer à souder et métal à fondre, sans lui faire de démonstration, en lui expliquant et le laissant faire, avec bienveillance. Joshua a tâtonné, ce n'était pas évident, c'est de la motricité extra fine, d'abord dénuder un peu les fils puis les placer sur le circuit à un endroit précis, en faisant bien attention que le métal chaud et liquide ne s'étende et ne relie pas entre elles différentes parties du circuit, notamment les deux pôles. Il s'est armé de patience, s'y est repris à plusieurs fois, a vérifié à la loupe que rien ne se touchait et enfin il a pu procéder au réassemblage et au test... Avec succès ! 

C'est avec une satisfaction particulière qu'il a pu rejouer avec sa manette, à nouveau opérationnelle grâce à ses soins et sa persévérance.