• Pas coûteux, voici un jeu qui peut s'improviser facilement.

    On sélectionne une dizaine d'objets que l'on dispose sur la table. On les compte, on les nomme, on les décrit et... on les met bien dans sa tête. Puis l'un des joueurs, pendant que les autres ne regardent pas (j'ai dit qu'on ne regardait pas !!!), dissimule l'un des objets. Les autres doivent alors deviner quel est l'objet manquant. Nous cachons à tour de rôle l'un des objets.

    Après avoir testé ce jeu plusieurs fois, j'ai constaté que si c'était moi qui choisissait les objets, même en prenant soin de varier la couleur, la forme, la catégorie, les enfants avaient du mal à les retenir (comment ça ma petite cuillère et mon agenda ne captivent pas votre attention ??). Il fallait alors donner des indices, faire remarquer à quel endroit l'objet manquant était placé, donner sa couleur par exemple.

     Voici je pense comment ce jeu peut être pour les petits plus facile de prime abord et évolutif en difficulté :

    - d'une part, en laissant choisir les enfants eux-mêmes les objets (petites voitures, animaux de la ferme...), leur intérêt aidant à la mémorisation (c'est comme pour tout !).

    - en les alignant bien, ainsi l'emplacement de l'objet manquant se repère bien et l'ordre de placement peut servir à mémoriser.

    - en énonçant même oralement la suite d'objets, on sollicite aussi la mémoire auditive qui peut venir en renfort !

    - en sélectionnant un nombre limité d'objets pour démarrer.

    Pour corser la difficulté, on peut ensuite ajouter des objets, les placer de manière aléatoire sur la table, voire même les changer de place pendant que les autres ont le dos tourné.

    Un bon jeu pour développer le sens de l'observation... quand le plus jeune joueur, tellement enthousiasmé par le cache-cache, ne donne pas la réponse dans les 3 secondes qui suivent !

    Devinettes (1) Devinettes (1)

    Repérage..... Je vois le trou ! Entre le cochon et le chat, c'est le coq qu'il manque !!

     

     


  • Tout est parti d'une envie d'abricot. Nathanaël aime beaucoup ce fruit et avait hâte de le retrouver sur les étals des maraîchers. Il se demandait, impatient, quand viendrait la saison. Etait-ce au printemps ? J'ai donc cherché et imprimé des calendriers récapitulant quel fruit, quel légume trouver en Europe occidentale pour chaque saison. J'ai accroché le mien, assez détaillé, au réfrigérateur, et ai confié à Nathanaël un exemplaire plus imagé. Il a souhaité lui aussi l'accrocher à un placard de sa chambre, à l'aide d'un aimant.

    Et là, problème. L'aimant n'adhérait pas du tout au placard. Nous avons donc mené l'enquête pour découvrir à quelles surfaces l'aimant voulait bien "coller". Petit bilan en image.

     

    Surfaces auquelles l'aimant a adhéré :

     De l'abricot au magnétisme De l'abricot au magnétisme De l'abricot au magnétisme De l'abricot au magnétisme

     

    De l'abricot au magnétisme De l'abricot au magnétisme

     

     

     

    Surfaces auxquelles l'aimant n'a pas adhéré :

    De l'abricot au magnétisme De l'abricot au magnétisme  De l'abricot au magnétisme De l'abricot au magnétisme

    De l'abricot au magnétisme De l'abricot au magnétisme De l'abricot au magnétisme De l'abricot au magnétisme

      

    Conclusion : l'aimant n'adhère pas à beaucoup de choses !! Nous avons surtout trouvé à quoi il n'adhérait pas : au tissu, au bois, au plastique, au verre, au miroir, au vivant, au carton, à la pierre... Il adhère au métal, et encore, pas à tous les métaux !

    Du coup, pour l'affichage du calendrier des fruits et légumes, nous avons... mis de la pâte à fixe.

    Et pour les abricots, il va falloir être encore un peu patient.

     

     

     

     


  • Dans la famille, la passion des avions se transmet de père en fils. Ainsi, profitant d'une douce journée de fin d'hiver, nous sommes allés visiter le musée en plein air de l'aéronef hongrois. Une dizaine d'engins au sol présentés, construits entre la fin des années 50 et début 90. Trois qui nous ont ouvert leurs portes, un sa cabine de pilotage. Et notre guide... c'était Papa ! Capable de nous faire tourner ou lever la tête pour repérer des éléments importants et comprendre le fonctionnement de ces oiseaux métalliques imaginés par des rêveurs fous.

    L'occasion aussi de contempler et de voir l'évolution de la flotte de la compagnie Malév, récemment disparue.

    * les légendes des photos sont de Nathanaël

    Pieds sur terre, rêve en l'air Pieds sur terre, rêve en l'air 

    Avion poule avec son oeuf sur la tête 

    Pieds sur terre, rêve en l'air Pieds sur terre, rêve en l'air

                                                                La jambe de l'avion qui se range

     

    Pieds sur terre, rêve en l'air Pieds sur terre, rêve en l'air

       Pot d'échappement de l'avion                        Réacteur qui tourne

    Pieds sur terre, rêve en l'air Pieds sur terre, rêve en l'air

            Cabine de pilotage                     Camion pour faire reculer les avions

    Pieds sur terre, rêve en l'air Pieds sur terre, rêve en l'air

        Porte de la soute à bagages                        Phares de vieil avion 

    Pieds sur terre, rêve en l'air Pieds sur terre, rêve en l'air

     Queue de l'avion pour le diriger               Petit avion sous gros avion

      

    A la maison, le guide se fait aussi ingénieur en carton recyclé, Nathanaël, lui, s'occupe des finitions

    Pieds sur terre, rêve en l'air

     

     


  • Et oui, l'hiver approche ! Et qui dit hiver, dit froid, dit aussi, on l'attend, la neige, et dit encore, on a hate de faire un bonhomme de neige ! D'une histoire est venu ce questionnement de Nathanael : "Pourquoi  est-ce qu'on ne peut faire des bonhommes de neige que l'hiver ?" Il avait bien vu que le bonhomme disparaissait au contact de la chaleur mais il avait besoin qu'on lui explique. Mais mieux qu'une explication, une expérimentation simple s'est imposée !

    Apres avoir conclu qu'un bonhomme de neige était fait.. de neige et que c'était froid, je lui ai proposé de prendre quelque chose de tres froid, de la glace pour faire une petite expérience. Il a trouvé lui-meme les glaçons. Nous les avons placés dans une assiette et les avons laissé a température ambiante dans la cuisine. Constat environ deux heures plus tard : on ne voit plus les glaçons, il ne reste que de l'eau.

    les états de l'eau  les états de l'eau

    Conclusion : la neige, la glace, c'est de l'eau. Quand l'eau a tres froid, elle se transforme en neige ou en glace. Et quand la glace a chaud, elle fond et devient liquide.

     

    Deuxieme expérience : nous reprenons des glaçons et les plaçons dans une casserole, sur une plaque chauffante.

    - Vont-ils fondre plus vite ou moins vite que tout a l'heure ?

    - Plus vite !

    - Pourquoi ?

    - Parce que c'est plus chaud !

    Voyons ça... et bien oui ! apres quelques minutes seulement, les glaçons sont devenus liquides. Mais ce n'est pas tout... Que se passe-t-il quand l'eau a vraiment tres chaud ? Nous observons qu'une sorte de fumée sort de la casserole et monte. ESt-ce que c'est l'eau ? Je prends un couvercle en verre et le place sur le chemin de la "fumée".

    - Que vois-tu ?

    - De la buée !

    - Et si tu touches la buée, c'est comment ?

    - Mouillé...

    - Regarde. Que vois-tu qui coule le long du couvercle ?

    - Des gouttes d'eau.

    Les états de l'eau Les états de l'eau

    Conclusion : quand l'eau a tres chaud, elle se transforme en vapeur et s'envole. Mais quand elle se refroidit, sur un couvercle ou dans le ciel, elle redevient liquide et forme des petites gouttes, et des nuages.

      

    L'expérience a permis de structurer des éléments déja observés et intégrés seulement partiellement.

      

    Une petite histoire classique au passage pour illustrer le voyage de l'eau dans la nature (manque l'état solide) :

    Perlette, goutte d'eau, de Marie Colmont, collection Pere Castor chez Flammarion

     

     


  • Je dois avouer que je ne suis pas une spécialiste de l'animal, les différentes espèces ne m'étant pas familières du tout. Pour en mémoriser quelques unes avec Nathanaël,  sur une idée du papa, j'ai créé un jeu de memory. J'ai cherché avec Nathanaël de belles photos de serpents sur internet, de toutes sortes de tailles, de couleurs, de familles. Au total, une quinzaine de spécimens. Je les ai mises en page dans un tableau pour qu'elles aient toutes la même dimension (pas de triche !). J'ai imprimé les pages en double, les ai collées sur du papier de couleur. Enfin, je les ai laminées et découpées.

    Le serpent (4)  Le serpent (4)

    Un jeu qui se joue seul, à deux ou plus.

     

     





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