• Au moins 3 bonnes raisons


  • Tout simplement... soi


  • Je viens de retrouver ça dans mes archives smile

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    Une vie de homeschooler


  • C'est pas faux ! ^^ 

     


  • Famille, communauté éducative, valeurs et démocratie : quand éduquer est un véritable projet social. 

    Article paru le 22 septembre 2014 sur le site de l'Association Canadienne d'Education (ACE). 

     

    Au Canada, comme dans plusieurs pays où la population adulte est largement scolarisée, un nombre croissant de parents choisissent d’assumer la responsabilité de l’éducation de leurs enfants. Ils adoptent une forme d’éducation centrée sur l’apprentissage en famille (familièrement appelée l’«école à la maison»). Au Québec, les motivations religieuses et les discours antiétatiques, souvent associés à ce choix, semblent moins présents qu’ailleurs en Amérique du nord.[1]  Ce choix éducatif serait davantage l’expression d’un projet familial et collectif,[2] permettant la création d’un nouveau type de communauté éducative, en accord avec nos valeurs sociales et démocratiques.

    La famille et la communauté en éducation

    Des philosophes de l’éducation contemporains ont analysé les rôles de la famille et de la communauté en éducation. Ainsi, dans Philosophie de l’éducation – Essai sur le devenir humain, le philosophe québécois Thomas de Koninck[3]  rappelle la nécessité de l’affection prodiguée par les parents, du toucher et de la conversation pour assurer un bon développement du cerveau et des capacités sociales de l’enfant. Tout en affirmant l’importance de l’école, il met en évidence le caractère essentiel de ces interactions humaines privilégiées, uniquement possibles dans la famille ou dans des relations éducatives ayant un petit ratio enseignant/élèves. Elles contribueraient à l’atteinte de la finalité de toute action éducative qui demeure, selon lui, la reconnaissance de la dignité humaine ainsi que le développement, chez l’enfant, du désir d’aimer et de souhaiter le bien des autres humains.

    L’Étatsunienne Nel Noddings,[4]  une des figures centrales de la philosophie féministe de l’éducation, considère que l’éducation de l’enfant pour le préparer à bâtir l’État idéal n’exige pas de lui faire vivre une rupture avec sa famille. Selon elle, la sollicitude « caring », cette attitude développée au sein de la famille, est justement l’élément manquant de la politique traditionnelle. Elle avance que la société idéale serait le prolongement des idéaux de protection et d’amour de la vie familiale. 

    De plus, le philosophe français Olivier Reboul insiste sur le rôle du « tiers milieu éducatif »: les bibliothèques, les organisations sportives et culturelles, les associations d’amateurs, les mouvements de jeunesse, et cætera. Il va jusqu’à affirmer que «le monopole de l’école, là où il tend à s’imposer, est pathologique; il prouve que la société est devenue antiéducative».[5]  Selon lui, « l’éducation […] c’est d’apprendre à être homme. Et l’éducation familiale, l’enseignement, les formations sont autant de parties de cet « apprendre ». Dans tous les cas, on apprend à devenir homme. »[6] 

    Ces trois philosophes soulignent l’importance de la participation de la famille, de la communauté et du tiers milieu éducatif dans l’éducation des enfants. Ils suggèrent que les finalités premières poursuivies par l’éducation, soit la reconnaissance de la dignité humaine, l’apprentissage de l’humanité et la construction de la société idéale, se réalisent à partir des fondements relationnels développés dans la famille et la communauté.

    L’apprentissage en famille : un projet social

    Quelle forme la communauté éducative prend-elle dans le mouvement de l’école à la maison ?

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