• Depuis que nous sommes en Asie, le gingembre, cette racine aux mille vertus, s’invite dans nos assiettes régulièrement et les enfants l’apprécient particulièrement en boisson pétillante. Nous ne consommons pas de soda mais cette boisson fermentée non alcoolisée que l'on appelle communément "ginger beer", dont les gentilles bactéries, alliées aux bienfaits du gingembre, font le bonheur la flore intestinale !

    Micro-brasserie

    J'ai trouvé la recette et comme c'est hyper simple et rapide à réaliser, j'ai proposé aux enfants d'en faire nous-mêmes. C'est Jojo, le plus grand amateur, qui s'y est collé !

    Je vous joins la recette, si vous voulez tenter :) Vous aurez idéalement besoin d’un extracteur de jus et d’une bouteille en plastique, plus déformable et apte à accueillir le gaz lié à la fermentation que le verre.

     

    • Ingrédients pour une bouteille d’1,5 L :

     

    - un gros morceau de gingembre frais
    - 1/2 citron jaune
    - 75 g de sucre de canne blond en poudre
    - 1/8 de c. à café de levure de boulanger déshydratée
    - environ 1, 3 L d’eau filtrée
    • Préparation :

                                  Micro-brasserie    Micro-brasserie

    Extraire le jus du gingembre avec un extracteur de jus ou une centrifugeuse pour obtenir 2 cuillères à soupe de jus (sinon, vous pouvez râper le gingembre et le presser).
    Presser le citron pour obtenir 1,5 cuillère à soupe de jus.
    Verser les jus dans une bouteille en plastique à l’aide d’un entonnoir.
    Ajouter le sucre en poudre dans la bouteille puis y verser l’eau. Ne pas remplir la bouteille complètement afin de laisser de l’espace pour le gaz qui va se former.
    Ajouter enfin la levure. Bien fermer la bouteille et secouer jusqu’à ce que le sucre soit dissout.
    Placer dans un endroit sombre et sec et laisser fermenter pendant 24h. Vous pouvez dévisser doucement de temps en temps pour libérer le gaz.
    Placer au frais et consommer dans les jours qui suivent.
     

  • Quand nous avons emménagé dans cette paisible et jolie rue de Singapour, j'ai trouvé que le lien social allait toutefois être difficile à tisser du fait des maisons individuelles, du manque d'aires de jeu et de rencontre et de parents peu présents (ici ce sont plutôt les helpers qui s'occupent des enfants). Nous avons découvert au compte goutte d'autres familles (Australienne, Américaine, Italienne, Française...) et les enfants ont su s'approprier les trottoirs pour courir, jouer au ballon ou aux raquettes, grimper aux arbres ou se rendre les uns chez les autres. Pas de grandes amitiés cela dit, à l'exception d'une petite Italienne avec laquelle le courant est bien passé, si bien que celle-ci avait même commencé à élire domicile chez nous tous les jours après sa sortie de l'école (l'adoption n'étant pas à l'ordre du jour, j'ai mis des limites).

    Puis, tandis que notre jardin devant la maison a commencé lui aussi à envahir le trottoir, l'un de nos voisins, dont le fleuri devant de porte est un populaire décors à selfies, solitaire retraité, au visage plutôt fermé, s'est mis à nous sourire et à nous saluer. Nous avons commencé à échanger quelques mots au sujet de nos plantes, du climat, de la santé... et de fil en aiguille, j'ai fini par lui confier le soin de nos plantes pendant nos voyages. 

    A chaque fois que nous passons ou presque devant chez lui, il est là, à arroser ses bébés, tailler, rempoter. Il nous demande où nous allons, ce que les garçons font comme activité. Et il est toujours gratifié d'un câlin, lequel s'il avait du mal à le recevoir au départ (différence culturelle) est maintenant un plaisir accueilli à bras ouverts. Et puis il nous a avoué n'avoir pas que le pouce vert mais que ses autres doigts étaient aussi habiles pour travailler le métal et le bois, si bien que sa maison est un perpétuel chantier-atelier. Il est touchant car il a envie de partager, de montrer mais en même temps il ne sait trop comment s'y prendre et il a peur que les enfants se fassent mal. 

    Il y a deux semaines, voilà qu'il nous a proposé de le rejoindre pour un projet de construction : une maisonnette en bois pour les oiseaux. Les enfants ont été ravis par cette idée ! Notre voisin s'est occupé de tailler, poncer, assembler les morceaux de bois et a confié la tâche de la peinture aux garçons, qui ont fait cela consciencieusement, suivant bien les instructions du maître d'oeuvre, en plusieurs temps. 

                                

    Cela m'a rappelé un de mes livres préféré étant enfant, trouvé chez mes grand-parents : Puce et les oiseaux.

    Faire son nid 

    Trop chou ! 

    A présent la maisonnette a trouvé sa place, surplombant la pépinière et offrant aux oiseaux volontaires de la rue, dont les pépiements accompagnent chaque matin notre réveil, un nouvel abri pour la saison des pluies. 

    Faire son nid


  • Nous n'avons pas de voiture et effectuons donc tous nos déplacements en transports en commun. Et j'aime ce commun, celui qui rassemble mine de rien. Car même si Singapour ne fait pas exception dans l'addiction aux écrans, les connexions humaines et chaleureuses sont possibles. Et les enfants, qui vivent dans l'instant, sont les champions pour ça ! Nathanaël particulièrement.

    Notre grand n'hésite en effet pas à aborder les gens s'il a une question à poser, une pensée à partager, un compliment à formuler. Il fait avec joie la causette aux voyageurs se rendant à l'aéroport, rentrant chez eux ou partant travailler, leur demandant (et obtenant même !) leur nom et leur numéro de téléphone avant de se séparer, se faisant d'autres fois inviter sur leurs genoux quand les places sont toutes occupées. Dans le métro ou dans le bus, il nous est même arrivé d'avoir droit à un atelier bricolage d'avion en papier ou de partager un livre documentaire et informer une mémé. 

    Mais ses rencontres préférées sont celles avec les bébés : il se met alors à gazouiller, à chatouiller, leur fait le spectacle, obtient rires et sourires et repart tout guilleret. 

                             Zozo dans le métro   Zozo dans le métro

                             Zozo dans le métro   Zozo dans le métro

    Zozo dans le métro

     

    C'est aussi ainsi que nous avons fait la connaissance, il y a bientôt deux ans, d'une autre famille française dans la station du jardin botanique et qu'Hélène, Jean et leurs deux enfants sont depuis devenus des amis.

    Entre leur spontanéité, la confiance qu'ils ont développée et les valeurs que nous partageons, nos déplacements en transports en commun sont de belles occasions de découvertes, d'apprentissages et d'interactions. 

     


  • A l'occasion d'un dîner dans la jolie cour d'un restaurant de la ville, tandis que notre commande est envoyée en cuisine, les enfants partent en exploration. Et comme il se trouve justement que les cuisines sont à ciel ouvert dans cette même cour, ils peuvent observer le travail des cuisiniers.

    Puis nos plats sont servis, et après dégustation, les voilà qui repartent en direction du coin pizza, d'où sont sorties les meilleures pizzas jamais goûtées ! Nathanaël revient aussitôt pour nous dire que le pizzaiolo leur propose de passer en cuisine pour leur apprendre le métier ! Ni une ni deux, les voici repartis tout guillerets, et ce n'est pas sans fierté qu'ils passent de l'autre côté du décor.

    Naveen, leur nouvel ami du jour, est un cuisinier indien expérimenté qui connaît bien sa pâte et son métier. Avant de se lancer dans l'ouvrage, il prend le temps de leur expliquer les règles de sécurité et d'hygiène de la cuisine, leur enfile chacun une toque (ouuuuahhh !!!) puis leur explique comment, patiemment, il fait cette fameuse pâte à pizza, si légère et croustillante que même après avoir avalé une pizza entière, elle ne te pèse pas sur l'estomac ! 

                             Les petits chefs  Les petits chefs

    Puis il leur sort chacun un pâton, qu'ils roulent dans la semoule et commencent à étaler de leurs petits doigts inexpérimentés. Ce ne seront pas les pizzas les plus fines, mais les petits chefs sont satisfaits.

                              Les petits chefs  Les petits chefs   

    Ensuite vient la garniture : une louche de sauce tomate et de la mozzarella. 

                               Les petits chefs  Les petits chefs

    Puis il est temps d'enfourner sur la roche tournante les deux jolies pizzas. Quelques minutes plus tard, c'est Naveen, qui s'occupe de l'opération périlleuse de sortie.

                                 Les petits chefs  Les petits chefs

    Enfin, les mini-chefs procèdent aux touches finales : verser un filet d'huile d'olive et placer quelques feuilles de basilic au centre... et voilà deux Margarita qui ne demandent qu'à se faire dévorer ! Elles devront cependant patienter jusqu'au lendemain, les petits estomacs étant déjà remplis. Découpées et mises en boîte, elles prendront donc le chemin de la maison, soutenues avec précaution par les apprentis pizzaioli tout réjouis, qui, en toute humilité, les déclareront "Meilleures pizzas du monde " !

                            Les petits chefs  Les petits chefs

    Les petits chefs 

    Les chefs en cuisine avec Naveen 

    Encore une chouette expérience impromptue, menée par nos petits curieux débridés smile

     

     


  • Cette semaine, on a décidé de nettoyer notre terrain de jeu avant de se rouler dedans. émoticône wink 
    Jusque-là, les enfants ramassaient par-ci par-là les déchets qui traînaient au skatepark mais ce coin d'herbe est particulièrement craspouille chaque semaine... alors au lieu de s'en plaindre, on a décidé d'agir ! 

     

    Après seulement 10 minutes de travail, bilan positif : terrain à peu près propre, fumeurs qui repartent avec leurs mégots et skateurs qui les félicitent coolémoticône grin
    Les enfants sont tellement ravis de cette action qu'ils n'hésiteront pas à réitérer. M'enfin quand même, si les "grands" pouvaient être plus conscients de ce qu'ils font à leur corps et à la planète qui les accueille, ce serait encore mieux...





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