• Nous avons profité de la visite de nombreux cousins-cousines à Noël pour aller nous adonner à un sport que nous n'avions pas pratiqué depuis... oula ! le Canada ! Pendant l'hiver, Budapest se couvre aussi de quelques patinoires en plein air. Nous en avons sélectionné une, avons ressorti nos patins et avons emmené la tribu s'essayer aux joies de la glissage ! Hésitant au début, nous avons été tenté d'emmener Nathanaël qui en rêvait depuis qu'il avait vu Bambi et son ami Panpan glisser et tourbilloner sur la glace. Qu'il a été heureux notre petit bonhomme, calé entre son papa et sa maman, les pieds vissés dans des mini patins, de découvrir de nouvelles sensations, de mettre son équilibre à l'épreuve et surtout de se sentir filer sur ce sol lisse, froid et incertain !

     patinage

     patinage

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Par contre, une heure, pas plus ;) Parce que c'est deux fois plus de sport pour les parents de tenir un petit fermement, à moitié plié en deux ! Mais nous récidiverons avec plaisir l'année prochaine. :)

     

     


  • J'ai commencé ce mois-ci à animer des séances de lecture dans une librairie de Budapest. Amoureuse de la littérature jeunesse, je retombe aussi avec plaisir dans la poésie, je redécouvre les comptines de mon enfance, en apprends de nouvelles. Mes mains deviennent des outils de couture, de collages, de bricolages, elles s'animent aussi, se costument, elles se font musiciennes et conteuses à leur tour. Ma bouche lit, déclame, chantonne, souffle, produit d'étranges sons. Et face à moi, une vingtaine de paires d'yeux et autant d'oreilles attendent que la magie opère. A en juger par l'attention et les sourires que je reçois des grands comme des petits, elle opère plutôt bien ! :)

    Pendant la préparation de ces séances, mes enfants suivent le processus de création de près, m'observant, et m'inspirant aussi. Dès que résonnent les notes claires de la kalimba, Joshua a pris l'habitude de prendre un coussin et de s'asseoir face à moi. Et tous deux écoutent et réécoutent les mêmes histoires sans se lasser, avec même plus de plaisir semble-t-il qu'à la première lecture ! Depuis la première séance, Joshua m'apporte chaque jour les livres que j'avais lus et déguste chaque lecture, réagissant toujours aux mêmes endroits de l'histoire, imitant à son tour le bruit des animaux, applaudissant à la fin, puis rangeant le livre à sa place... avant d'aller en chercher un second ! ;) Ca y est, le voilà piqué par l'amour de la lecture... Nathanaël, quant à lui, piqué depuis longtemps déjà, rejoue la séance, connaissant chaque histoire, poème, chanson mot pour mot.

     polisonspolisons

     

     

     

     

      

     

     

     

     Poli'sons

     

     


  • "A quoi servent les moustaches des chats et des souris ?"

    Pour une occasion ou une autre, un jeu (de chat et de souris ;)), une histoire, une promenade... une question inattendue survient, à laquelle je n'ai pas nécessairement la réponse. Sans nous lancer dans un exposé ni voir dans les détails l'anatomie du chat (sauf demande exprimée), en quelques clic, voilà la réponse !

     

    "Les vibrisses du chat sont extrêmement sensibles et ont de multiples usages. La nuit, dans l'obscurité, elles fonctionnent comme des antennes et lui évitent de heurter des obstacles. Elles l'aident également à juger de la vitesse et de la direction du vent avant d'effectuer un grand saut. Il les utilise aussi pour mesurer la largeur d'un passage afin de ne pas rester coincé et pour localiser l'origine d'une odeur véhiculée par le vent, comme de la nourriture ou une femelle en chaleur. Le chat avance ses vibrisses pour toucher la proie qu'il vient de tuer et s'assurer qu'elle est bien morte sans avoir à la lâcher. Il s'en sert également pour saluer d'autres chats ou pour exprimer ses émotions."

     http://chamania.free.fr/infoarticles/comportement/moustaches.php3

     

    Magie de la technologie : partage d'informations, de connaissances et d'idées... pas besoin d'être bien savant pour répondre aux questions de ses enfants ! :)

     


  • Article de Sylvia Galipeau paru sur Cyberpresse.ca le 10 janvier 2010

     

    Déscolarisés, oui, mais instruits

    Ils apprennent à leur rythme. Selon leurs préférences. L'astrologie ici, le roi Arthur là. Ou pourquoi pas la philosophie. Kantienne. Mais la question se pose: comment réussissent les enfants qui ne vont pas à l'école? Dans ce deuxième volet de notre série sur la déscolarisation, Vivre s'attaque à l'épineuse question des résultats scolaires.

    Par définition, les enfants déscolarisés ne passent pas d'examens, fonctionnent sans notes ni bulletins. Difficile, dans ce contexte, d'évaluer leurs apprentissages.

    Quelques enquêtes ont néanmoins analysé la performance académique des élèves faisant l'école à domicile, un groupe hétérogène à l'intérieur duquel se retrouvent quelques marginaux: les élèves déscolarisés. Les données sont sans équivoque.

    Ainsi, d'après un rapport publié en 2007 par l'Institut Fraser sur l'enseignement à domicile (Home Schooling: From the Extreme to the Mainstream), l'un des rares rapports canadiens sur la question, il semble effectivement que les enfants instruits à la maison réussissent systématiquement mieux que ceux qui fréquentent l'école (publique ou privée), et ce, dans tous les domaines. D'après une enquête réalisée auprès de plus de 20 000 familles aux États-Unis, les jeunes instruits à la maison se retrouvent entre le 82e et le 92e percentile en lecture, et dans le 85e percentile en maths. Globalement, leurs notes oscillent entre le 75e et le 85e percentile, bien au-dessus des jeunes des écoles publiques (dans le 50e percentile), même des écoles privées (entre le 65e et le 75e percentile).

     

    Une enquête canadienne arrive sensiblement aux mêmes résultats: ainsi, les jeunes instruits à la maison se retrouvent dans le 80e percentile en lecture et le 79e en maths, alors que les jeunes instruits dans le système public ou privé se classent dans le 50e percentile.

    Un bémol, toutefois. Ces chiffres sont peut-être à prendre avec un grain de sel, étant donné que ces enfants passent les tests qui leur plaisent, surtout au moment de leur choix. Une nuance importante, quand on pense au contexte dans lequel se déroulent la plupart des examens scolaires formels. «Cela étant dit, étude après étude, on note quand même que les jeunes suivant l'école à la maison réussissent mieux que leurs pairs à l'école», fait valoir le rapport de l'Institut Fraser.

    À noter, alors qu'il est généralement admis que le niveau d'éducation des parents influence le succès scolaire des enfants, cela ne semble pas être le cas ici: que la mère ait ou non un diplôme (même du secondaire), les enfants instruits à la maison ont des scores entre le 80 et le 90e percentile. Toujours loin devant les élèves du système public ou privé.

    Et qu'en est-il des études supérieures? Les institutions universitaires commencent à s'intéresser à ces jeunes instruits différemment, conclut le rapport. Qu'il s'agisse de Harvard, Yale, Stanford ou du MIT, toutes ces universités américaines prestigieuses ont accueilli des jeunes instruits à la maison dans la dernière décennie. Stanford, par exemple, qui a reçu 36 demandes d'inscription de jeunes sans scolarité formelle en 2000, en comptait plus de 100 en 2007. De plus en plus d'institutions ont d'ailleurs des mesures établies pour leur admission (acceptant, faute de bulletins, les portfolios et lettres de recommandation). Au Canada, il s'agit des universités de Toronto, York et Dalhousie, entre autres.

     Dossier sur le sujet : http://www.cyberpresse.ca/vivre/famille/201101/08/01-4358336-la-descolarisation-au-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4358541_article_POS1

     


  • Quand Nathanaël découvre, regarde, écoute une histoire, il est entièrement dedans et la vit pleinement. Si bien que les personnages ne sont pas virtuels pour lui, pour le meilleur et pour le pire. Il va incarner un personnage qu'il admire et revivre ses aventures, en inventer de nouvelles ; en revanche, il va redouter une histoire de loup, de monstre ou de sorcière. Et quand bien même il sait que ces personnages ne sont que des dessins dans des livres (ou sur un écran), il refuse parfois que je lui lise certaines histoires.

    Nous possédons deux livres reprenant la chanson "Promenons-nous dans les bois" et il ne veut pas les voir, les entendre, les toucher ! Tandis que son jeune frère s'en délecte. Alors je ne le force pas mais lui dis que je vais quand même les lire. Au début, il changeait de pièce, se cachait les yeux, se bouchait les oreilles... et puis de jour en jour, j'ai vu un sourire de plaisir se dessiner au coin de ses lèvres, un regard amusé s'allumer dans ses yeux.  C'était gagné ! Appréhension et plaisir se mêlent, mais n'est-ce pas l'un des but de la lecture ? Donner naissance à des émotions et les apprivoiser ?

    Et ce matin, le voilà même qui décide de s'habiller tout seul, comme le loup. Alors attention, il ne faut pas que je lui dise qu'il est un loup ! Il est Nathanaël et je dois recomposer la chanson, il ne va pas nous croquer mais nous bisouiller  Au final, je découvre qu'il est capable de se déshabiller entièrement seul et que pour l'habillage, à part un petit coup de main pour tirer sur les chaussettes, il fait tout très bien tout seul et avec fièrté ! Merci le loup...

    loup