• Nous nous sommes rendus brièvement à Bali la semaine dernière afin de retrouver nos derniers couchsurfeurs (késako ?), découvrir la fameuse ville d'Ubud et y célébrer mon anniversaire. 

    Nos nouveaux amis, qui ont également trois petites filles homeschoolées, ont proposé aux garçons de se joindre au cours de théâtre de leur fille aînée. Nathanaël a préféré rester chez eux jouer et câliner leur chaton tandis que Joshua a sauté sur l'occasion ! C'est en effet une activité qui le titillait (c'est vrai qu'il est plutôt showman ;)) et donc une bonne opportunité de découverte.

    Et des conditions de découverte idéales en fait ! Le cours se déroulait à Coco Yellow Creative Nest, sous une yourte ouverte, avec une enseignante anglophone et un musicien accompagnant une petite troupe de 7-8 comédiens âgés de 5 à 8 ans. Nous avons débarqué en plein processus de création d'une pièce "Cosmic journey _ Out of this world drama", que les enfants présenteront à leurs parents en janvier.

    Joshua a rejoint le cercle et s'est rapidement montré à l'aise pour répondre aux questions et suivre les consignes. Il ne s'agissait pas d'un cours de théâtre rigide et formellement dirigé, les enfants participaient activement à la création de l'histoire, des dialogues, ils improvisaient leurs déplacements et mouvements en fonction de la situation donnée, utilisaient aussi bien le mime que la danse pour être tantôt des explorateurs galactiques, tantôt des archéologues, tantôt des dinosaures (c'est ainsi que Joshua s'est retrouvé figé en dinosaure faisant le poirier dans un musée).

    Cosmic dramanosorus journey

    La seconde partie de la séance a été utilisée pour créer les décors avec des dessins à la craie grasse, trouver et illustrer son nom de dinosaure sur une pancarte à placer dans cet étrange musée où les créatures s'animent dès que le gardien a le dos tourné.

                          Cosmic dramanosorus journey    Cosmic dramanosorus journey

    Le tout s'est achevé dans la douceur d'un rassemblement sur une nouvelle planète où une jeune alien jouait du ukulélé en chantant "I can't help falling in love with you". Haha, j'ai adoré tout ce côté espiègle, fantaisiste et décalé !

    Cosmic dramanosorus journey

     

    Joshua a beaucoup aimé sa première expérience théâtrale et ne demande qu'à recommencer. 

     


  • Tout en continuant à explorer les vibrations africaines, nous avons fait un saut dans l'univers des percussions japonaises, plus particulièrement du taiko. Une enseignante dynamique propose chaque mois une initiation auprès de ces gros instruments qu'il faut frapper fermement afin d'obtenir un son profond et rond.

    J'avoue que lors de la première séance j'avais un peu peur pour mes tympans... mais l'ensemble étant bien coordonné, ça a été un plaisir d'y assister. Si bien qu'à la seconde séance, je me suis également lancée dans l'aventure (et c'est tout bénéf' : deux en un, art et fitness ! ;)). 

     

     


  • Après un bref flirt avec la batterie, c'est sur la peau d'un djembé que les petites mains de Joshua se sont depuis bientôt un an posées. La pratique de cet instrument n'est pas très répendue dans cette partie du globe mais un club a néanmoins vu le jour à Singapour, regroupant des musiciens amateurs provenant de divers horizons. C'est donc dans cette alcôve d'un Community Club que j'ai déniché la perle rare, un passionné de l'instrument qui venait justement de décrocher son diplôme pour enseigner. Dès le premier cours, ça a bien cliqué entre le maître et son jeune disciple, qui ont depuis développé une bonne complicité.

    Les leçons sont souples, Robin propose des rythmes mais l'écoute est réciproque, il laisse Joshua proposer, questionner, improviser, faire des pauses, papoter... Les cours se font généralement à la maison mais il nous est arrivé de faire une séance au club ou dans un parc, avec d'autres musiciens de la troupe, ce qui donne aussitôt plus de corps aux mélodies. Joshua a aussi eu la possibilité de s'essayer à d'autres percussions africaines, ou à des ustensils plus rustiques, comme les casseroles de cuisine.

    En décembre dernier, un objectif est venu intégrer la pratique hebdomadaire : préparer les enfants à jouer sur scène à l'occasion du Homeschool Concert, Joshua étant le musicien principal, Nathanaël en soutien. Robin les a donc guidés pas après pas, phrase après phrase, ajustant au fur et à mesure, les amenant à prendre confiance et à mener à terme le projet. 

    Depuis, les phrases se sont complexifiées et allongées, les rythmes se sont accélérés mais la mémoire de Joshua se montre efficace ! Robin chaque fois introduit le pays d'origine, le nom et l'occasion pour laquelle ces mélodies sont traditionnellement jouées, raccrochant cette musique vibrante à une culture, des traditions vivantes.

     

    Ce qui me subjugue le plus à présent quand je vois Joshua jouer, c'est la façon dont son corps tout entier est impliqué ! Il chante, il danse, il frappe la mélodie... il la vit vraiment, au plus près de son instrument. 

    Quelques séquences de ces derniers mois en vidéo. 

     

     


  • Voilà environ un an que Nathanaël a démarré la danse classique (lire ses début ici). C'est vers des professeurs de plus en plus exigeants qu'il a été dirigé au fil des mois, et si chaque fois l'adaptation a été éprouvante le temps de quelques séances, c'est aussi avec de plus en plus de détermination et d'investissement que notre grand s'est plongé dans cette discipline.

    Il avait eu la possibilité en décembre dernier de participer à un ballet monté par l'école dans lequel tous les niveaux avaient leur part à jouer, les rôles principaux étant distribués aux étudiants de la Junior Company. Nathanaël ne s'était pas senti prêt au moment des inscriptions et n'était donc pas monté sur scène à ce moment-là, mais avait néanmoins suivi toutes les classes et mémorisé les chorégraphies. 

    Puis, ses progrès ayant été notables, il a pu dès janvier rejoindre le niveau Ballet 1, le niveau des cygnes comme il l'appelle, les petites ballerines portant des tuniques blanches.  La marche a été grande ! Il a eu quelques moments de découragement, il manquait de confiance en lui, mais avec nos encouragements il a maintenu le cap, inspiré aussi par des vidéos en ligne et les ballets que nous sommes allés voir ensemble (Swan Lake, Don Quixote). Il s'est mis à pratiquer à la maison pour combler davantage l'écart et se tenir prêt pour la performance qui s'en venait.

                     Reverence 2016     Reverence 2016

     

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    Cette fois-ci, il était bien décidé à participer au gala de fin d'année, qui marquerait également les 10 ans de l'école.

     

    En plus de ses deux séances hebdomadaires, une répétition générale dominicale est venue s'ajouter.

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    Et c'est dimanche dernier, sous les applaudissements du public du théâtre du centre culturel universitaire, qu'il a reçu son diplôme des mains du directeur artistique. Il en a ressenti une grande fierté, et surtout une "joie profonde", comme il l'a exprimé à la sortie.

    Tendue comme lui à son entrée sur scène, c'est des larmes d'émotion dans les yeux que je l'ai suivi dans son costume bleu réaliser les pas de La valse des heures extraite du ballet Coppélia.

    Cette expérience l'a plus que jamais motivé, il a soif de sauts et de pirouettes et a hâte de remonter sur scène en décembre prochain, porté par les notes de Tchaïkovski.

     


  • Les festivals ne manquent pas à Singapour, et la France est bien représentée à travers le cinéma, la musique, le théâtre, la gastronomie... Récemment se tenait le festival Voilah, que nous avons complètement zappé, à l'exception d'une rencontre improbable dans un hawker center avec deux musiciens gascons. Le son étant trop mauvais et le public, en pause déjeuner, peu intéressé, les deux compères s'étaient rapidement arrêtés de jouer. Nous avons alors saisi l'opportunité de nous approcher davantage et d'en apprendre plus sur leur musique et leurs instruments peu communs.

    Roman nous a gentiment expliqué comment fonctionne la vielle à roue, les matériaux qui la compose et a même laissé les enfants en jouer (enfin, la faire grincer...). Il nous a aussi présenté les grelots tyroliens, différents des romains.

                               

    Puis nous laissant sur ces découvertes, le programme des festivités en main, nous avons décidé d'aller les écouter pour de bon le vendredi suivant au musée des civilisations asiatiques. Là, le son s'envolait, l'auditoire était attentif et nous avons pu apprécier les mélodies et chants occitans.

    Les enfants ont pu une nouvelle fois à la fin du concert tester d'autres instruments inconnus, comme une flûte ne possédant que deux trous et changeant de tonalité en fonction de l'intensité du souffle du joueur, ou bien le tambourin, ce grand instrument à cordes frappées. 

                                

     

    Merci à Roman et Matéu (du groupe de rock Artùs) pour leur temps de partage et leur gentillesse





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