• Nathanaël a découvert chez un ami le formidable avion géant  Playmobil qui transporte tous ses joyeux passagers vers d'incroyables destinations à la plastique en plastique tout aussi esthétique. Depuis, il rêve de se le procurer, à coup de rappels régulièrs, nous faisant non innocemment remarquer que l'été s'achève, que c'est bientôt l'automne et que, qui dit automne, dit son anniversaire...

    L'achat de la bête n'étant pas au programme, voici un compromis plus rustique, plus écomomique aussi, qui a trouvé preneurs  : l'avion-boîte à mouchoirs !! (oui, il n'a pas 5 ans, c'est encore possible de le faire rêver avec ça ! )

      

    Il faut donc... une boîte à mouchoirs, une planche de carton pour les autres parties de l'avion. De la colle, des ciseaux, de la peinture, des pinceaux, une attache parisienne, un crayon à papier, une règle.

    Nathanaël a commencé par peindre la boîte en jaune (ce qui n'est pas la couleur idéale car elle ne recouvre pas  bien le motif de la boîte... mais c'est son choix). Pendant ce temps, j'ai tracé sur le carton les autres parties de l'avion : les deux ailes, l'hélice (coton !), la queue.

    avion carton     Embarquement immédiat ! 

    J'ai découpé les parties du carton et Nathanaël les a peintes également. Nous avons laissé le tout sécher.

    Le lendemain, Nathanaël a collé quelques décorations en papier de couleur sur le bout des ailes, de l'hélice, de la queue (qu'on peut aussi bien faire à la peinture). J'ai fixé à la colle chaude les ailes et la queue. J'ai percé l'hélice au centre, y ai inséré l'attache parisienne et ai introduit le tout à l'avant de l'avion.

    avion carton

    Aussitôt prêt, l'avion tournesol a trouvé un aéroport, des passagers volontaires pour son premier vol, des meubles, des ustensils, des animaux... à entraîner vers d'autres contrées. La table basse du salon est devenue un porte-avion, parfois l'avion jaune se transforme lui-même en bateau...

    L'avion en carton est tout aussi prolifique pour l'imagination et il a résisté valeureusement au passage entre les mains aux tendances dévastatrices de Joshua :) Alors longue vie à lui !

     

     


  • Pour animer ma prochaine séance Poli'sons, j'avais besoin d'une marionnette de loup. J'ai un peu prospecté et les quelques modèles trouvés ne me plaisant pas, je me suis lancée dans la création de ma première marionnette avec tête en papier mâché. Le corps en tissu. Nathanaël a participé à la naissance de l'animal en déchirant les bandelettes de papier tandis que la colle faite maison, à base d'eau et de farine, refroidissait. J'ai conçu la tête au top d'une bouteille, laissé sécher pendant 3 jours. Nathanaël a peint le plus gros, j'ai repassé un coup de pinceau, dessiné les yeux. Une couche de vernis. Un corps au patron simple découpé dans un pantalon troué de mon petit gars. Un coup de pistolet à colle pour lier les deux parties. Et voilà mon gentil loup prêt à accompagner la lecture dans deux semaines de "Qui a vu le loup ?" (voir article sur cet album) !

    loup loup 

     

    loup loup

    loup

     


  • Pour son quatrième anniversaire, nous avons décidé d'emmener Nathanaël à une représentation du Cirque du Soleil, de passage au même moment à Budapest.

    cirque

    Quelques stations de métro plus loin, nous voilà dans l'arène. C'est une première pour nous aussi. En attendant l'arrivée des derniers spectateurs, les clowns se promènent parmi les premiers rangs et interagissent avec les anonymes Budapestois qui auraient préféré rester discrets. Puis le show commence et dès le début, on en prend plein les yeux, de lumière, de musique, de décors et de costumes multicolores... Les numéros d'adresse, d'acrobaties, de clownerie s'enchainent en deux actes. Les numéros collectifs, véritables tableaux humains, sont les plus beaux. C'est avant tout de l'art vivant. Mon appareil ayant été confisqué à l'entrée, voici quelques clichés officiels du spectacle Saltimbanco :

    cirque cirque 

    cirque

    Nathanaël ouvre de grands yeux hypnotisés, résistant à la fatigue pendant les 3/4 de la représentation. Il applaudit de bon coeur à la fin des numéros et nous demande dès la sortie si nous pourrons y retourner le lendemain ! Depuis, il peaufine aussi son propre numéro d'acrobate

    cirque cirque cirque

     


  • Bon, le tracé de routes, c'est maîtrisé. Droites, courbées, entortillées, multicolores, embouteillées d'autocollants de voitures ou désertes... Peut-être peut-on envisager de passer à autre chose ? Qu'est-ce qu'on pourrait bien dessiner ou peindre ? Une voiture ? Bon d'accord, vas-y. Hè, pas mal du tout ! Autre chose ? Un camion ? Soit (non non, ce n'est pas un petit garçon pourquoi ?). Très bien. J'aide pour le remplissage de la forme. Et puis tiens, vas-y. Que fais-tu ? Tu ne sais pas trop... Je trouve qu'on dirait une maison. Ah non ? C'est un tunnel ? (ben oui enfin !). Et tu lui fais quoi à ton tunnel ? Oh on dirait des yeux ! Tu lui fais une bouche aussi ? Il est rigolo ton tunnel, il a une tête de bonhomme !

    Voilà comment la première représentation de visage est née, par hasard, au fil du trait de pinceau.

    bonhomme

    Avec un feutre je lui demande s'il veut essayer de dessiner un bonhomme. Volontaire, je lui explique de commencer par un rond. Très bien. Puis de dessiner les yeux sur ce visage. Et là, surprise, voilà qu'il dessine les yeux en bas du visage. Puis la bouche en haut... Je lui montre que c'est plutôt l'inverse mais ne dramatise pas, lui dis qu'il a fait un bonhomme avec la tête à l'envers !(ou bien avec les pieds au plafond, c'est selon le point de vue !) Il l'achève néanmoins.

    bonhomme

    Je décide donc, un autre jour, de lui proposer une activité de repérage à l'aide d'étiquettes mobiles à placer sur le visage qu'il aura dessiné sur son tableau (support vertical, voyons voir...). Ainsi je mets de côté la difficulté que peut causer le graphisme. Et bien lors du premier essai, le placement des différents organes n'est pas évident. Je verbalise à chaque fois. Il maîtrise depuis longtemps les notions de sur/sous/àcôté/en haut/en bas etc... Ce n'est donc pas cela qui pose problème mais vraiment le repérage dans l'espace. Au deuxième essai, il est plus à l'aise mais décide d'en rester là.

    bonhomme bonhomme

    Peu de temps après, je lui propose de coller des gommettes, activité dont il est friand, pour composer un visage. Nous regardons ensemble quelle forme pourrait faire un nez, des yeux etc. Et il colle. Et il colle au bon endroit !

    bonhomme

    Je laisse cela de côté un moment. Les choses mûrissent tranquillement. Et puis Joshua commence à s'intéresser aux livres, et particulièrement au petit livre sur le corps dans lequel est représenté un bébé. Nathanaël aime aussi beaucoup ce livre et c'est l'occasion pour lui de le redécouvrir et de s'amuser des mimiques du bébé. Je profite de ce nouvel intérêt pour revenir au visage. Je lui demande de venir devant le miroir (devant lequel il s'amuse aussi souvent) et de montrer son nez, ses yeux, sa bouche, son menton etc. Je montre aussi les miens. Nous verbalisons : le nez est au milieu du visage, la bouche est en-dessous, les oreilles sont au bord, les yeux en haut, les cheveux au-dessus... Je l'invite avec son doigt à faire le tour de son visage et du mien, j'en fais de même. Puis je lui propose de dessiner un visage au feutre sur son tableau. Il fait tout tout seul, je lui demande juste où il va dessiner les choses. Je lui dis de rajouter une pupille dans les yeux. Et voilà le résultat :

    bonhomme

    Et bien, avec sa drôle de tête, je l'aime bien son bonhomme rasta !

    Cette séquence d'activités "drôles de têtes" a été échelonnée sur environ deux mois car je n'ai pas voulu le forcer à dépasser sa difficulté pour préserver le plaisir encore frais de dessiner. L'envie de peindre, dessiner ou colorier est maintenant quotidienne, les sujets de plus en plus variés, avec ou sans guidage,  et il est content de ce qu'il créé... c'est bien là le principal !

     

     


  • Après avoir bien pataugé dans la peinture, Joshua a mis la main sur les instruments colorés de son grand frère. Inondation de joie en manipulant les crayons et plaisir de débouchonner les feutres au rendez-vous. L'outil et sa prise en main intriguent plus au départ que la trace et le rendu sur la feuille. L'encre apparaît aussi sur les doigts et puis immanquablement dans la bouche...  Les traits multicolores dansent sur le papier et soudain tacatacatacatac ! Voilà bébé qui découvre un autre procédé, donne de vifs coups de crayons et obtient une composition plus "animée". Enfin, la peinture est toujours attractive et ses petites mains encore potelées saisissent un gros pinceau pour faire valser un rouge carmin sous la supervision d'un papa aux aguêts.

     crayons crayonspeinture peinture

     

     

     





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